Les sommets Vosgiens sont rapidement devenus un enjeu stratégique lors du premier conflit mondial. Situé entre le Donon et Raon l'Etape, près de Badonviller, le col de la Chapelotte fut le théatre de sanglants affrontements.
Les Allemands s'accrochèrent fermement sur les flancs des montagnes en bétonnant des abris dont les points d'ancrage s'enfoncent profondément dans le sol. L'armée Française, quant à elle, ne creusait que des tranchées dans la terre car elle voulait avancer et reprendre mètre par mètre le terrain perdu.
Les 2 bélligérants n'étaient séparés l'un de l'autre que par quelques mètres de forêt, souvent à un jet de grenade ! Les tranchées ne suffisent plus à abriter les hommes contre les bombardements, les lance-flammes et les gaz de combat : il fallait maintenant creuser des galeries. Certaines galeries avançaient jusque sous les lignes ennemies, on les faisait sauter en les bourrant d'explosifs. La guerre des mines avait commencée...
Carte IGN : 3616 OT
Au fur et à mesure que les galeries à faibles profondeurs explosent, il faut creuser de plus en plus bas. De nouveaux outils, comme des perforatrices électriques, permettent de descendre plus profondément pour atteindre 20, 30 ou même 50 mètres sous terre.
Il reste beaucoup de ferrailles, des obus non explosés, des grenades potentiellement dangereuses et des poches de gaz toxique peuvent toujours exister dans les galeries, mêmes effondrées... Mieux vaut venir ici avec un guide.
Aux 2000 soldats Français tombés et sans doute autant du côté Allemand.