Pour se rendre au château de Chambord, il faut d'abord traverser l'immense forêt giboyeuse qui l'entoure. Le vaisseau de pierres blanches, joyau de la Renaissance, se trouve au centre d'un parc de quelques cinq mille hectares, clos par 32 kilomètres de murs. Passionné de gibiers, le roi François 1er le fit construire pour assouvir son plaisir de la chasse. Pendant douze ans, 1800 ouvriers y travaillèrent et, à la mort du roi, il ne fut toujours pas achevé. Le terrain sur lequel le château a été élevé est un ancien marécage qu'il a d'abord fallu drainer. Tout le monument repose sur des centaines de troncs de chêne enfoncés dans le sol humide.
Chambord est certainement le plus emblématique et le plus connu des châteaux de la Loire. Pourtant François 1er n'y passa que 72 nuits en 32 années de règne ! A sa construction, il fut la grandeur de la Renaissance française car c'était le plus bel édifice de son époque et aussi le plus vaste. Durant Les siècles suivants, il connu une lente décadence et son état de délabrement inquiétait, à un point ou la question de le raser entièrement se posait ! Abandonné, Chambord était devenu une proie facile pour les brocanteurs et les pillards. Tout le mobilier disparu jusqu'aux huisseries de portes et fenêtres ainsi que les boiseries de sols et plafonds. Quelques passionnés le remirent en état et surent lui rendre son lustre d'antan ...
Le fameux grand escalier à double révolution dessiné par Léonard de Vinci. En fait, ce sont deux escaliers qui tournent dans le même sens et qui ne se croise jamais. Ainsi, les personnes qui montent ne croisent pas celles qui descendent !
La salamandre est l'emblème de François 1er. Elle est présente partout, à l'intérieur comme à l'extérieur
François 1er rencontre Léonard de Vinci à Bologne en Italie. Il l'invite à séjourner dans le Val de Loire
François 1er était également passionné d'architecture italienne et s'en inspira grandement pour Chambord
C'est une aile du château de Chambord que Molière choisit pour la première représentation de sa dernière pièce, "le bourgeois gentilhomme" qu'il montra à son roi Louis XIV