Il manquait un peu de lumière dans le massif du Sainte Odile et les températures étaient assez basses ce jour-là. Mais cela n'empêchait pas les randonneurs d'arpenter les sentiers qui longent le Mûr Païen ni les pèlerins de venir se recueillir sur le tombeau d'Odile.
En 1863 le brigadier Girolt découvre tout près de la Kirneck, des ruines sous un tapis de mousses. Avec l'aide d'ouvriers communaux, il dégage les vieilles pierres en parties recouvertes de terre et met à jour les vestiges d'une chapelle oubliée. Fûts de colonnes, nervures gothiques et chapiteaux sont encore en place, ainsi qu'un bénitier roman et la partie inférieure de l'autel. Même le dallage était encore présent.
La chapelle mesurait une douzaine de mètres de long et ses mûrs avaient un mètre d'épaisseur. La chapelle romane aurait été abandonnée lors de la Réforme. Quand Girolt découvrait la ruine, une minuscule pièce collée à la chapelle était encore identifiable. C'était la cellule où vivait le frère Léon ...
Carte IGN 3716 ET