Dans les Vosges du Nord, près d'un petit village situé au Nord de Bitche se trouve une magnifique barre rocheuse appelée Altschlossfelsen. Avant de la visiter, j'en avais souvent vu des photos dans diverses expositions, ce qui m'a donné envie d'aller la découvrir par moi-même. J'ai choisi pour celà un jour de grand soleil, une journée complète pour que je ne sois pas pris par le temps, afin que je puisse y consacrer toute mon attention pour contempler et toucher le joli grès rose du rocher.
Sur place, je ne suis pas déçu. La grandeur et le beauté des lieux fait battre mon coeur, en plus je suis tout seul, personne dans la forêt, seul le gazouillis des oiseaux m'accompagne durant la journée.
Quand on "décortique" le mot Altschlossfelsen, on retrouve le préfixe Alt qui veut dire vieux, Schloss = château et felsen qui veut dire rocher. Donc le tout accroché, on a "Rocher du vieux château". D'après mes recherches, il y avait bien un château qui était construit sur le rocher et quelques blocs traineraient encore dans la forêt. Mais à vrai dire, je n'ai pas cherché de quelconques vestiges, car j'étais sous le charme de cet endroit magique.
Carte IGN : 3713 ET
Toutes les érosions possibles des Vosges du Nord sont réunies à l'Altschlossfelsen.
Rocher étrangement érodé, criblé de trous.
Cet endroit inspire la sérénité.
Le rocher offre également d'impressionants surplombs.
C'est sur ce banc que tout à l'heure je vais prendre mon déjeuner en me réchauffant au soleil.
Ces rochers dégagent une impression de puissance.
Le côté obscure des Altschlossfelsen.
Le feuillage des arbres va bientôt camoufler une partie des roches.
Petit à petit le vent et la pluie grignotent la roche tendre.
On se demande comment ça peut tenir...
Sur la partie ombragé un lichen jaune presque fluo colonise les flancs lisses de la pierre.
Il me semble que ce lichen s'appelle chrysothrix chlorina.
Des jeux de lumières investissent chaque faille du rocher. A bien y regarder, on ne sait plus exactement ce qui est "dedans" ou "dehors".
Quelques endroits du côté ombragé permettent d'accèder au sommet. Les grosses dalles sont immencablement couvertes de gravures.
En redescendant de la plete-forme sommitale je remarque cette gravure sur un rocher (celle-ci n'a rien de néolithique).
Ce rocher marque l'extrémité de cette barre rocheuse longue d'environ 1,5 kilomètres.
Mon repas n'a rien de diététique, mais il faut que ça tienne au corps. Je vais passer un peu plus de temps que prévu sur ce banc, me laissant dorer au soleil. Je regarde le vent s'amuser avec quelques feuilles mortes, les faisant tourbillonner, rouler, puis lassé, il les abandonne pour passer à d'autres feuilles juste à côté, recommençant le même jeu.
Dernière photo de cette seconde partie prise à quelques pas du banc où les siècles ont taillé une fine draperie.