Durant la Première Guerre mondiale, les Allemands ont ulilisé toutes les hauteurs Vosgiennes pour en faire des observatoires fortifiés. La forteresse Allemande du Pain de Sucre ne connu qu'une seule attaque Française. 2 groupes partirent à l'assaut des flancs de montagne le 1er août 1916 à 21h30. L'un fut commandé par le lieutenant Brochard, le second groupe est mené par l'aspirant Charpenel. Sous le couvert de l'obscurité et de la forêt, les hommes mirent 2 heures pour parcourir une distance d'à peine 1 kilomètre, tant le terrain est difficile. Les sentinelles ennemies ont vite fait de repérer les 2 groupes, qui sont stoppés net devant les barbelés. Les Allemands tirent alors des fusées éclairantes et le ciel s'illumine comme en plein jour. S'en suivait une grèle de grenades qui mirent hors de combat plus d'un tiers de la centaine d'hommes engagés du côté Français dans cet affront.
Brochard sera blessé durant l'attaque et est mis à l'abri par un caporal. L'adjudant Faure prendra sa place à la tête du groupe. Il sera obligé d'ordonner le repli devant le tir nourri des Allemands. Sur le flanc Nord, Charpenel fera de même. Pendant la retraite, les Français seront pris en tenaille par l'artillerie ennemie, venue en renfort des assiégés. Sous le déluge d'obus, le repli des survivants prendra plusieurs heures...
Carte IGN : 3616 OT
Le passage sous le rocher est l'un des chemins d'accès au Pain de Sucre.
Au dessus de l'entrée, St Michel, l'ange guerrier.
Un rocher gravé devant un abri Allemand.
Blockhaus. Les Allemands ont baptisé le Pain de Sucre "Feste Bleibtrau".
Un autre bunker. La montagne en est truffée.
Un point d'eau utilisé par les soldats.
Il reste encore pas mal de "ferrailles", dont ces fils de fer barbelés.
Une des croix gravées dans la roche.
Le bastion Ouest.
Intérieur d'un bunker de tir...
...Vieux de 100 ans !
Ce qui reste d'un poêle à bois...
Attention, ces bunkers ne sont pas sécurisés et les galeries risquent de s'effondrer !