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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:55

Durant la Première Guerre mondiale, les Allemands ont ulilisé toutes les hauteurs Vosgiennes pour en faire des observatoires fortifiés. La forteresse Allemande du Pain de Sucre ne connu qu'une seule attaque Française. 2 groupes partirent à l'assaut des flancs de montagne le 1er août 1916 à 21h30. L'un fut commandé par le lieutenant Brochard, le second groupe est mené par l'aspirant Charpenel. Sous le couvert de l'obscurité et de la forêt, les hommes mirent 2 heures pour parcourir une distance d'à peine 1 kilomètre, tant le terrain est difficile. Les sentinelles ennemies ont vite fait de repérer les 2 groupes, qui sont stoppés net devant les barbelés. Les Allemands tirent alors des fusées éclairantes et le ciel s'illumine comme en plein jour. S'en suivait une grèle de grenades qui mirent hors de combat plus d'un tiers de la centaine d'hommes engagés du côté Français dans cet affront.

Brochard sera blessé durant l'attaque et est mis à l'abri par un caporal. L'adjudant Faure prendra sa place à la tête du groupe. Il sera obligé d'ordonner le repli devant le tir nourri des Allemands. Sur le flanc Nord, Charpenel fera de même. Pendant la retraite, les Français seront pris en tenaille par l'artillerie ennemie, venue en renfort des assiégés. Sous le déluge d'obus, le repli des survivants prendra plusieurs heures...

 

Carte IGN : 3616 OT

 

Tete-du-Coquin 4396

Le passage sous le rocher est l'un des chemins d'accès au Pain de Sucre.    

 

 

 

                        Tete-du-Coquin 4399

                          Au dessus de l'entrée, St Michel, l'ange guerrier.

 

 

 

Tete-du-Coquin 4374

Un rocher gravé devant un abri Allemand.

 

 

 

Tete-du-Coquin 4465

 Blockhaus. Les Allemands ont baptisé le Pain de Sucre "Feste Bleibtrau".

 

 

 

Tete-du-Coquin 4451

 

 

 

Tete-du-Coquin 4403

Un autre bunker. La montagne en est truffée.    

 

 

 

                         Tete-du-Coquin 4406

 

 

 

 

Tete-du-Coquin 4427

 

 

 

 

      Tete-du-Coquin 4482

 

 

 

Tete-du-Coquin 4475

Un point d'eau utilisé par les soldats.

 

 

 

Tete-du-Coquin 4473

Il reste encore pas mal de "ferrailles", dont ces fils de fer barbelés.    

 

 

 

Tete-du-Coquin 4458

Une des croix gravées dans la roche.

 

 

 

Tete-du-Coquin 4411

Le bastion Ouest.

 

 

 

Tete-du-Coquin 4443

Intérieur d'un bunker de tir...    

 

 

 

    Tete-du-Coquin 4550

      ...Vieux de 100 ans !

 

 

 

                        Tete-du-Coquin 4336

                          Ce qui reste d'un poêle à bois...

 

 

 

Tete-du-Coquin 4319

Attention, ces bunkers ne sont pas sécurisés et les galeries risquent de s'effondrer !    

 

 

 

 

 

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commentaires

M
<br /> Je suis de l'avis de Philippe (donc pas d'accord avec Dominique). Il faut préserver à tout prix ces lieux de mémoire. Cet aspect de la forteresse du Pain de Sucre m'est inconnue, il faut dire que<br /> j'y suis allée il y a tellement longtemps que je ne me souviens pas de grand chose. Habitant bientôt à Badonviller, je vais avoir tout le loisir de repartir explorer de tous ces sites de mémoire,<br /> un peu rudes certes, mais joliment habillés ou habités par une nature généreuse. Beau reportage, Guy. A bientot. <br />
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P
<br /> Beau reportage sur le Pain de Sucre, tout y est. Je ne suis pas d'accord avec Dominique qui dit qu'il faudrait tout raser pour oublier ce passage douloureux de l'histoire car dans ce cas il<br /> faudrait détruire beaucoup d'autres châteaux et monuments. Non au contraire, cultivons le devoir de mémoire pour que celà ne se reproduise plus jamais et qu'on ait plus besoin de construire de<br /> bunkers, casemates, tunnels etc ... De plus cette année c'est le centenaire de la guerre de 14-18, je pense que les cérémonies et commémorations seront nombreuses sur les différents champs de<br /> bataille. <br />
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D
<br /> Ce n'est pas vraiment un parcours très surprenant côté nature, mais davantage sur la conversion de la nature à l'utilisation de la force armée. Le côté caserne enfouie, traquenard, embuscade et<br /> Germain, est bien ressenti par contre. On imagine ce que l'on devait ressentir pour un soldat français, avant de mourrir d'un tir d'un de ces bunkers cachés. L'effet de surprise, la ténacité de<br /> l'occupant, l'incertitude de l'issue du combat. Après 100 ans d'existence, on devrait pouvoir trouver le courage de raser ces appendices honteux de la guerre et redonner un visage plus humain à<br /> ces montagnes millénaires qui engendrèrent l'esprit des celtes, les diables et tous les nains, les visages des héros des contes et légendes populaires de l'Alsace-Lorraine. Enfin, pour ceux à qui<br /> cela plaît...<br />
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