Dans la vallée de la Sarre Rouge, en plein coeur du massif du Donon, d'anciens trains à vapeur ou diesel circulent sur une ligne ferroviaire d'un peu plus de 6 km de long. D'avril à octobre, les vieilles locos tirent une poignée de wagons, à vitesse raisonnable, entre Abreschviller et Grand Soldat.
C'est l'administration d'exploitation forestière allemande qui, en 1884, construit un premier tronçon de 5 km de long. La ligne atteindra 73 km en 1939. Elle connaitra un lent déclin et cessera de fonctionner 75 ans après sa création.
L' ONF est à l'origine du tourisme ferroviaire de cette ligne, en organisant au début des années 60, des promenades en train certains week-ends.
Aujourd'hui, c'est l'association de Chemin de Fer Forestier qui fait fonctionner les vieilles machines. Alors ça fume, ça tousse, ça vibre, ça sent l'huile chaude et le charbon, tous les sens sont en éveil lorsque la motrice se met en branle...
Durée du tajet : 1h30 (30' aller - 30' de visite - 30' retour)
Voilà la bête qui sort de son antre en crachant sa fumée...
"Billets, s'il vous plait !"
C'est parti, le tortillard est en marche !
On traverse le Streitwald, la forêt de Lettenbach.
Légère descente, ça fume (un peu) moins...
Halte d'une demi-heure au terminus de Grand Soldat.
Visite de la scierie à haut fer et projection d'un film sur l'exploitation forestière.
Tout n'est plus que déco...
Quelques vieilles schlitte...
Il faut atteler la loco de l'autre côté du convoi, sous la direction de Willy.
La maison d'Alexandre Chatrian (1826 - 1890). Plus connu sous le nom de plume commun d'Erckmann-Chatrian, qu'il partage avec son ami, Emile Erckmann.
Retour sur Abreschviller.
"Pendant que ma maitresse fait du train, je surveille sa voiture..."
En cours de route, je remarque cette falaise. Le rocher du Diable !
Le diable sur le rocher...
Scarabée.
...Et un visage !
Et aussi la nouvelle gloriette au sommet du rocher.