12 mai 2019
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Le Sud du Palatinat ne manque décidément pas de beaux sentiers de randonnées. Cette circulaire va nous entraîner dans un dédale de rochers fabuleux, tous plus impressionnants les uns que les autres. Nous prenons le départ à Bruchweiler-Bärenbach, juste à côté de la manufacture de chaussures. Ce circuit s'appelle Napoleon-Steig et il est donné à 12,3 km, 5 heures de marche et 330m. de dénivelé. Je ne peux malheureusement plus confirmer ces données car mon téléphone m'a lâché et toutes les infos qu'il contenait sont perdues. Peu importe, vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site du Napoléon-Steig.
Comme nous sommes actuellement en période de reproduction des rapaces et des corbeaux, certain rochers ne sont que partiellement accessibles mais cela n'enlève en rien au charme de cette belle randonnée. Tout au long du parcours (très bien balisé), vous rencontrerez des paysages variés; des forêts mixtes bien sûr, mais aussi des tourbières des vergers, des prairies et même une jolie source qui alimente une piscine naturelle bordée de roseaux.
Ceux pour qui l'eau plate de la piscine ne convient pas, il reste toujours la possibilité de se restaurer et s'hydrater à des Hüttes typiquement allemande, où l'on sert des Currywurst und Bier. En ce qui nous concerne, nous ferons une halte à la mi-parcours pour un repas tiré du sac dans les règles de notre art ...
Le soleil se lève dans les Vosges du Nord
La première tour des Retschelfelsen
Les Retschelfelsen forment une barre de grès de plus de 500m. de long
Erosion en nid d'abeille au Retschelfelsen
Rochers et arbres moussus
Caroline escalade les Eisenbahnfelsen
Des arches et des piliers sur près de 300m. de long
Erosion aux Eisenbahnfelsen
Une tête de Bonaparte balise cette circulaire du Napoléon-Steig
Une barre rocheuse au Rauhberg
L'accès à certain rochers est restreint à cause de la nidification des faucons
Caroline nous a préparé un très bon repas
Une prairie humide bordée de bouleaux
A travers le banc de l'impératrice, vous aurez une vue sur le Napoleonsfelsen
8 mai 2019
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"Vous trouverez quelque chose de plus dans les bois que dans les livres. Les arbres et les pierres vous enseigneront ce qu'aucun maître ne pourra jamais vous apprendre ..."
C'est par cette citation de Saint Bernard de Clairvaux (1090 - 1153) que je souhaitais commencer cet article. Je vais m'en inspirer lors de ma rando car celle-ci va se dérouler principalement hors sentier.
Le plateau du Schweizerberg est bordé de rochers déchiquetés par l'érosion, formant parfois de profondes cavités et des abris sous-roches, très prisés par la faune. Cette partie de forêt est d'ailleurs très giboyeuse et on y rencontre aisément des cervidés et des sangliers. En fin de matinée, je vais quitter le Schweizerberg par une ligne de coupe très raide jusqu'au fond du vallon du Loeffelthal pour ensuite entamer la montée en ligne droite vers le Wuestenberg. Après avoir fait le tour de l'enceinte, où l'on peut encore voir les vestiges d'un très vieux mur, je pose mon sac pour la seconde fois de la journée, pour en sortir mon repas de midi ... enfin de 13h30 ! Comme il fait beau et que les températures sont agréables, j'en profite pour faire une petite sieste à l'extrémité du Krappenfels, pendant que les grands corbeaux croassent dans le ciel bleu ...
Carte IGN : 3715 OT
Les rochers de la Seeb reliés entre eux par une passerelle en bois
Un arbre tordu qui pousse à l'ombre d'un arbre bien droit ...
La gloriette du Schweizerberg
Petit dèj à l'abri du vent
Un rocher à bassin renversé
Une banquette aménagée pour passer la nuit ...
Une harde de sangliers détale sous mon nez
Une ligne de coupe bien raide
La meule dormante du Wuestenberg
Le Krappenfels à l'extrémité Sud du Wuestenberg
Merci de votre visite, à bientôt !
24 avril 2019
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Aujourd'hui, nous prenons le départ de cette belle randonnée pour le Taennchel à la sortie de Ribeauvillé. Le sentier nous conduit d'abord au monastère Notre Dame de Dusenbach. Les hautes murailles de l'édifice donnent un aspect de forteresse médiévale imprenable à ce monastère. C'était un important passage pour les pèlerins jusque dans les années 60.
La tradition veut qu'avant d'arriver sur le plateau du Taennchel, il faut se purifier à l'une de ses sources afin de bien se préparer à voir, à écouter, à recevoir et à ressentir les bienfaits de ces lieux. Les marques et les empreintes laissées par les Celtes sont bien visibles. Mais souvent, il faut un peu chercher pour découvrir un dolmen rituel ou des bassins et cupules encore énigmatiques.
En passant sous le dolmen, on se libère de toutes mauvaises ondes électro-magnétiques que nous avons en nous, à cause de nos téléphones et autres matériels "connectés". En fait, il faut d'abord se libérer de nos mauvaises énergies avant d'aspirer à se ressourcer sur tel ou tel autre rocher ...
Il y a justement un endroit au Taennchel, un rocher un peu particulier qui porte en lui une matrice encore appelée Vulve. Ce rocher est connu sous le nom de "Maîtrise des pensées". Le jeu consiste à entrer dans la matrice et à ressortir au bout de quelques minutes, sous forme de renaissance ...
La mythologie Celte de Taranis a été reprise par les Germains en appelant cette fois ce dieu "Thor". Le dieu Thor combattit un serpent immense et, l'ayant vaincu, le noua sur lui-même à plusieurs reprises, le transformant ainsi en labyrinthe. Parcourir ce dernier nous permet d'obtenir les clés pour maîtriser nos instincts, nos émotions et nos pensées, afin d'accéder à la plénitude ...
Carte IGN : 3717 ET
Les imposants bâtiments de Notre Dame de Dusenbach
Avant d'accéder au croissant du Taennchel, il convient de se purifier à une source
Un petit apéritif en récompense de la montée ...
Sur les sentiers du Taennchel
Vue sur le Ht Koenigsbourg et la plaine d'Alsace sous un ciel menaçant
Un message de paix accroché à une branche
Dans la matrice du rocher de la Maîtrise des pensées
On sort de la "vulve" ...
Si votre caillou reste posé au sommet du rocher du Cordonnier, votre voeu sera peut-être exaucé ...
Le gigantesque rocher Pointu
Encore une averse mais cette fois il pleut un peu plus fort !
Le rocher de la Paix d'Udine
Après la pluie le beau temps !
Retour par les stations du chemin de croix
Publié par Guy
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Rochers
9 avril 2019
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Régulièrement, je vais aller traîner mes grolles au Mont Sainte Odile. J'essaye à chaque fois de varier les circuits, en choisissant des points de départ différents. Aujourd'hui nous démarrons au pied du prieuré de Truttenhausen, une très vieille bâtisse qui a été pillée et brûlée à de nombreuses reprises. Elle est restée en l'état depuis 1555. En passant par les ruines du château de Landsberg, nous découvrons que les Eranthes d'hiver n'avaient pas encore toutes fleuries. C'est l'une des plantes à fleurir en premier dans ce coin de forêt.
Le ciel est plutôt menaçant et un risque de pluie n'est pas à écarter. De temps en temps, une fenêtre de lumière s'ouvre entre les gros rouleaux de nuages sombres et jette quelques couleurs sur les vieilles pierres recouvertes de mousses de l'énigmatique Mûr Païen. Nous nous laissons porter par les énergies de ces lieux mystérieux. Il y a autant d'énergies positives que négatives, la nature cherchant toujours à s'équilibrer.
Devant la grotte des Druides, l'atmosphère est pesante, on ne s'y attarde pas. Que s'est-il passé ici ? Le sang a t-il coulé ? Ou est-ce juste un passage de veines d'eaux souterraines qui font osciller les pendules ? Avant de rejoindre Truttenhausen, nous passons par la chapelle St Jacques, elle aussi en ruine. La légende raconte que le comte de Bourgogne a fait enchâsser un fragment de la Sainte Croix dans une croix d'or. Le tout sera attaché au dos d'un chameau. Là où la bête se reposerait, sera construite une chapelle afin de recevoir ces reliques ...
Carte IGN : 3716 ET
Le clocher du prieuré de Truttenhausen sous un ciel sombre
Une source jaillit au pied du petit kiosque
Le soleil pointe enfin ses rayons !
Les rochers Herrade de Landsberg
Ces jolies fleurs jaunes bulbeuses se nomment Eranthis Hyemalis
Le kiosque Jadelot, en plein sur le sentier
Le Mûr Païen fait un petit crochet pour intégrer le rocher Wachtstein
Altitona signifie "Montagne haute"
L'abri près du rocher du Panorama
La soupe Harira est vitaminée et pleine de saveurs (spécialité marocaine)
Au sommet du rocher se trouve un grand bassin, d'où son nom
La source Ste Odile a des propriétés curatives pour soigner les maladies des yeux
Les ruines de la chapelle St Jacques et son fameux rocher en forme de bosse de chameau
Merci de votre visite, à bientôt !
Publié par Guy
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Rochers
4 avril 2019
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14:07
Bruchweiler- Bärenbach est un village frontalier allemand situé dans le Palatinat à quelques kilomètres au Nord de Lembach. C'est le point de départ d'une belle randonnée d'environ 17 km et pas mal de dénivelés (mais pas trop ! ). C'est un circuit que nous avons pioché dans la brochure du Dahner Felsenland, qui propose un nombre incroyable de parcours dans ce secteur. Le sentier jalonné de rochers remarquables par leurs diversités et impressionnants par leur taille et leurs formes, est balisé par un ours dans un carré rouge. Il a été baptisé Bärensteig.
Le circuit, vous allez le voir sur la carte, est très méandreux pour rallier la quinzaine de sites à visiter, sans toutefois donner l'impression de tourner en rond. Bien que ce soit un parcours forestier, les paysages sont variés et les points de vues ne manquent pas. Ce jour-là, la pluie s'était invitée à la rando, mais ce n'était pas bien grave car au final, les grès lisses des rochers étaient rendus luissants par l'humidité et les mousses les recouvrants étaient d'un vert intense. Pour le repas de midi, nous trouverons un tout petit abri pour nous protéger de la pluie et du vent, nous offrant également table et bancs. Mais je ne peux pas vous dire l'endroit exact car ce ne serait pas très orthodoxe ...
La grande sculpture représentant un ours au départ du circuit du Bärensteig, est le même que le blason du village de Bruchweiler
Voici le circuit et les arrêts à ne pas manquer
Les Vosges du Nord dans le Palatinat
Table d'orientation au rocher du Jüngstberg
Des piliers et des arches de grès rose
Un banc où il est plus agréable de se prélasser en admirant le paysage quand il fait beau !
La crête étroite d'un rocher vertigineux
D'où l'on a une vue sur la ruine du Drachenfels
Les Buchkammern au Heidenberg. La roche rendue glissante par la pluie était trop dangereuse pour être escaladée. Tout en haut il y a une porte qui donne sur plusieurs salle taillées dans le grès
Une branche de Hêtre qui s'ancre dans un pin
Un Dietrich, passe-partout en allemand. C'est une énorme clé gravée au Heidenberg
Caroline a longuement fait mijoter ces succulentes cuisses de poulets chez elle la veille. Nous n'avions plus qu'à les réchauffer
Tout comme ce délicieux dessert ...
Dans les souterrains du Burg Drachenfels
La brume aussi nous accompagne toute la journée
L'énorme barre rocheuse du Geiersteinfelsen
Une petite grotte de Lourdes a été aménagée dans la roche au dessus d'une source
25 février 2019
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Au début du 17ème siècle, Waltersbach était encore un petit village isolé, entouré de forêts et dont les humbles maisons s'élevaient près du Soultzbach. En raison de sa situation reculée, le hameau avait jusqu'à présent été épargné par la Guerre de Trente ans. Walter Von Katzenstein était le seigneur du village. Un homme cruel et narcissique qui logeait au château du petit Katzenberg.
A Waltersbach tout lui appartenait : il fallait aller au moulin de Walter pour moudre le grain, ensuite il fallait faire cuire son pain au four de Walter, etc ... Le tyran prenait tout aux villageois, leur laissant juste de quoi survivre. Walter a passé sa vie à accumuler des trésors. Du haut de son château, il pouvait surveiller le village et rien ne lui échappait. Quand il ne comptait pas ses pièces d'or, il passait son temps à épier les paysans et les bûcherons. Gare à celui qui ne fournissait pas assez d'ardeur à la besogne !
Dans la plus modeste maison de Waltersbach habitait un bossu, qui n'était autre que le frère ainé de Walter. Il est né avec une vilaine bosse qui déformait son dos et l'obligeait même à boiter ! Quolibets et moqueries était son sort quotidien. Parfois on lui jetait même des pierres ! Durant le mois de janvier 1622, les Suédois s'aventurèrent jusque sur les hauteurs de Lutzelhouse pour y prendre leurs quartiers d'hiver. Lorsque le bossu aperçu 2 soldats de la troupe de Mansfeld, une idée lui germa dans la tête. Il tenait peut-être là l'occasion de se venger des villageois et de son frère qui l'avait rejeté. D'une pierre 2 coups pensa t-il !
Dès le lendemain, le bossu demanda à parler à Mansfeld. Il lui indiqua la direction du village et surtout l'emplacement du coffre aux bijoux ! En échange de sa vie sauve et de quelques pièces d'or, le bossu venait de livrer Waltersbach aux armes des Suédois. En moins de 2 jours, le village et le château furent pillés et incendiés. Il n'en restait plus rien. Ni le château, ni aucune maison ne furent reconstruits, plus personnes ne voulait retourner sur ces lieux maudits ...
Carte IGN : 3716 ET
Itinéraire : MF du Sperl - Rosinel Felse - cascade du Soultzbach - Village disparu de Waltersbach - col du Wildberg - Porte de Pierre - Kappelbronn - MF Sperl
Les Rosinel Felse sont des roches d'origines volcaniques
Les Rosinel Felse, c'est un peu comme les Dolomites mais à l'échelle alsacienne !
La belle cascade du Soultzbach
A la place des maisons poussent maintenant des grands pins
Enfin un coin de ciel bleu !
A la limite brouillard/ soleil
Pour une tartiflette : épluchez 2 beaux oignons, coupez grossièrement du lard ...
Rajoutez des pommes de terre, quelques tranches de fromage ...
Laissez fondre le fromage en contemplant le paysage ... Dégustez !
Et pour le dessert : des pommes caramélisées à l'eau de vie de poire ...
La fontaine du Kappelbronn
Le séquoia géant du Kappelbronn
Une nuit de pleine lune ...
Publié par Guy
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Rochers
6 février 2019
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Une nuit glaciale et brumeuse avait suffi pour transformer les forêts sombres du Kempel en paysages féeriques. Toute la nature était figée sous un habit de cristal, de la plus modeste fougère jusqu'au plus grand des pins. Le soleil faisait scintiller la glace tels des diamants. La balade démarre à la maison forestière du Kempel. L'itinéraire nous fait passer sous la grande barre rocheuse des Pfannenfels qui se sont parés pour l'occasion de longues stalactites pigmentées de sable. Tout à coup, quelques craquements de brindilles laissent présager le passage de gibier. 4 ou 5 chevreuils détalent rapidement dans les fourrés. Mais la dernière chevrette, sans doute la plus jeune et la moins expérimentée, marque un temps d'arrêt et nous lance un regard curieux ...
Ce jour-là, les chemins sont barrés par des panneaux de chasse. Pourtant aucun coup de feu n'a été tiré de la journée. Y avait-il une battue la veille ? Ou bien la signalétique est déjà en place pour le lendemain ? Peu importe, nous n'avons pas été importunés par les chasseurs. C'est à l'entrée de l'immense grotte des Francs Tireurs, réchauffée par les rayons du soleil, que nous posons les sacs pour le déjeuner. Nous sommes rejoints en fin de repas par un groupe un peu bruyant qui, fort heureusement, reste bien à l'écart de nous ...
Carte IGN : 3715 OT
La maison forestière du Kempel dans la fraîcheur du matin
Fougères prisent dans la glace
Le rocher-champignon des Pfannenfels
La brume se dissipe doucement
Tiens, une jeune chevrette !
Le rocher de Dabo commence à apparaître dans les volutes de brume
Le Kelchfels entre ciel bleu et brouillard
L'immense grotte des Francs-tireurs
Pierrade de magret de canard dans la poêle !
Pomme-choco et ... poire Williams
Une étrange échelle à poules coincée entre deux rochers ...
On coupe pour éviter les chemins aux triangles jaunes ...
Le soleil est maintenant radieux !
Publié par Guy
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Rochers
30 janvier 2019
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Il a fallu attendre l'hiver pour que je puisse retourner voir le Geierfelsen dans la forêt de La Petite Pierre. Ce rocher imposant est emblématique de ce secteur car il abrite le faucon pèlerin qui niche sur ses promontoires une grande partie de l'année. La LPO locale en interdit l'accès durant la période de nidification qui s'étale de février à juillet. Mais ce n'est pas le but principal de ma sortie. Je suis venu chercher - et trouver - un rocher plus modeste, en forme de champignon. D'ailleurs, ce rocher est appelé "Bolet" par les spécialistes car sa silhouette est très caractéristique.
J'avais une vague idée quant à sa localisation, très vague même, car en fait il se situait dans la direction opposée à celle que l'on m'avait indiquée ! Je fais ma pause de midi au rocher du Saut du Chien sous un magnifique soleil. J'allais presque ajouter au chaud mais ce n'était pas le cas car le thermomètre est resté figé autour de -3° durant toute la journée. Sur le chemin du retour, je tombe sur quelques cavités rocheuses et autres curiosités de l'érosion naturelle. Bref, encore une belle journée de découvertes !
Carte IGN : 3714 ET
Un point de vue qui nous offre un panorama sur le Finkenthal
La petite gloriette du Hirschfels
Le saillant du Geierfelsen
La barre rocheuse du Geierfelsen domine tout le Johannisthal
L'une des cupules du Geier
Sommet du Geierfelsen (rochers des vautours)
Une érosion rocheuse peu commune, en forme de vase
D'accord, c'est bien par là !
Le rocher-champignon appelé "Bolet"
Rocher du Hundsprung - ou Saut du Chien
Les rochers sont reliés entre eux par des passerelles en bois
Mon plateau-repas au-dessus du Tiefenthal
Sous le rocher du Saut du Chien
Une petite grotte sympathique !
Une pierre levée en forêt de La Petite Pierre
24 janvier 2019
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14:36
Qu'est ce qui pourrait gâcher une journée de rando ? Une pluie qui tombe en continu ? Un vent glacial ? Ou pire encore ? Je parle d'un de ces panneaux jaune où il est écrit "Chasse en cours" ! Nous sommes tombés sur l'une de ces choses à l'Elsassblick alors que notre itinéraire empiétait pile dans le secteur occupé par les chasseurs. Dans ce cas, il ne faut pas insister et nous avons vite fait de trouver un circuit de remplacement dans la direction opposée.
Une pluie fine nous accompagne dans la montée vers le Baerenberg mais qui va vite se transformer en mini tempête de neige au sommet. La visibilité est très réduite et il faut bien connaître cet endroit sauvage pour ne pas s'égarer dans la brume car il n'y a aucun sentier.
Malgré le froid, l'ambiance est saisissante. Les stigmates de Lothar sont encore bien visibles. Nous retournons sous le couvert de la forêt pour aller vers un autre sommet, celui du Schneeberg, et bien sûr toujours sous la pluie. Heureusement le refuge n'est plus très loin. Il faut faire un feu dans la cheminée car Christine est trempée. Nous mangerons au sec et au chaud aujourd'hui ! Le plus dur sera de quitter cet abri douillet mais la pluie a presque cessé entre temps ...
Carte IGN : 3716 ET
Quand on tombe sur un des ces maudits panneaux ...
Le cheval de pierre devant la prairie du Hengst
Le "sentier" pour monter au Baerenberg
Un tronc à demi calciné au Baerenberg
Une pierre à bassin au Baerenberg
Quelques marches nous séparent du sommet du Schneeberg
On passe aux choses sérieuses !
Pour le dessert : fruits flambés au cognac et au rhum
Publié par Guy
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Rochers
20 janvier 2019
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C'est la toute fin de l'automne dans la Hardt de Welschkobert. Cette profonde forêt mixte se pare de ses tout derniers coloris. Pour subvenir aux besoins des moines, l'abbaye cistercienne de Sturzelbronn possédait une vingtaine de fermes durant la grande époque, aussi appelées granges. Welschkobert est l'une d'entres elles et, certainement aussi l'une des plus anciennes. Elle apparaît dans différents textes anciens sous le nom de "Grangia Cobahart". Juste avant la Révolution, le bien sera scindé en deux lots de même importance et cette seconde partie se nomme maintenant "Deutschkobert". Les deux étangs à proximité fournissent poissons en abondance aux moines les jours de carême.
Après la Révolution, la grange du Welschkobert sera transformée en maison forestière. Laissée à l'abandon, elle est rachetée et une nouvelle fois transformée en ferme bio ...
Carte IGN : 3713 ET
Quelque part en chemin, j'en profite pour admirer le lever du soleil
Un village sous les premières lueurs du jour
Les belles forêt des Vosges du Nord
Un indien sur un rocher !
Le Welschkobertweiher et au fond, le fameuse ferme
Une gravure sur un rocher
Un Opilion sur le même rocher !
Et là, surprise ! une Pipistrelle au fond d'une petite cavité
Un magnifique rocher qui appelle à l'escalader !
Des faucons y passent parfois, en perdant des plumes !
On raconte que le cuisinier de l'abbaye de Sturzelbronn préparait des recettes de poissons si délicieusement savoureuses et raffinées durant les périodes de carêmes que les moines en oubliaient presque la viande !
Le tambour amoureux
Pendant l'automne 1623, la guerre de Trente ans faisait rage dans le pays. Les troupes de Mansfeld venaient de mettre à sac l'opulente abbaye et se préparaient à investir la forteresse du Lutzelhardt, juste avant de prendre leurs quartiers d'hiver dans cette riche région. Parmi les soldats se trouvait un jeune tambour qui était amoureux de la jolie fermière du Kobert. La jeune fille le trouvait beau et réciproquement son coeur battait pour lui. Mais cet amour n'était pas possible car c'était l'ennemi. Le tambour aurait voulu déserter mais il connaissait trop bien le sort qu'il encourait s'il était pris ! Il ne savait pas quoi faire ...
Un soir, il s'assit près du Pilsfels et songea. Il était tellement désespéré qu'il cria : "Je vendrais mon âme au diable pour un baiser de ma bien aimée" Tout à coup surgit de derrière un rocher un homme grand et hideux. Ses pieds étaient des sabots ferrés et des cornes torsadées lui poussaient sur son crâne repoussant. De suite, il fit une proposition au jeune tambour. Il lui tendit une feuille de papier et demanda au soldat de signer le pacte de son sang. Dans la seconde, le diable lui tendit deux baguettes, des bâtons magiques paraît-il ! Dès qu'il frappait son instrument avec les nouvelles baguettes, la jeune fille arrivait en dansant, comme par enchantement. Toute la nuit, on entendait le tambour battre mais au petit matin plus personne ne retrouva trace des deux amoureux ...
Repas de fête au pied du Pilsfels
Le pilsfels sous un autre angle
Crêpes au chocolat et compote !
Tout au loin, le château de Lutzelhardt
Une fontaine à la ferme du Welschkobert
Et moi, je vous dis à bientôt !
10 janvier 2019
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L'automne touche à sa fin dans le vallon de Dossenheim. Nous laissons la voiture quelque part dans un chemin creux et enfilons nos chaussures pour partir à la (re)découverte d'une série de rochers pittoresques de ce secteur. La forêt est calme ce matin, personne à l'horizon. Nous avons même la chance d'apercevoir 3 ou 4 chevreuils dans les sous-bois. Pour le repas de midi, chacun s'est chargé d'un petit quelque chose. Thomas a pris soin de faire mariner du marcassin la veille, Raymond a éplucher des patates pour une salade, quant à moi, j'ai alourdi mon sac de bouteilles pour aider à faire descendre le tout .. Ah oui j'oubliais .. la mousse au chocolat .. Aarff ! Au passage je ne remercie pas Nadine de nous avoir mis cette chansonnette ridicule dans la tête pour la journée (lundi : des patates, mardi : des patates, mercredi, etc ...)
Le Nonnenkopf se présente un peu comme un plateau bordé sur son versant Est par de hautes falaises de grès rose, coiffé localement par une corniche à poudingue (grès truffé de galets). Fortement érodés, entaillés de failles et creusés de tunnels, ces roches aux formes singulières ont nourri l'imagination populaire qui leur a donné des noms d'animaux tels que le rocher du Bélier ou encore le rocher du saut du Chien. La nuit tombant rapidement, c'est une fois de plus à la frontale que nous regagnons notre point de départ ...
Carte IGN : 3714 ET
Dans le vallon de Dossenheim-sur-Zinsel
Le marcassin frétille dans les poêles !
Avec de l'ail c'est délicieux !
Mousse et petits gâteaux choco
Le rocher du saut du Chien
Publié par Guy
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Randonnée
Rochers
30 décembre 2018
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Eppenbrunn se situe du côté Allemand à environ 5 km de la frontière. Autour de cette localité, il y a une série de rochers remarquables que nous allons visiter au cours de cette sortie. Les premières barres rocheuses sont balisées par une croix verte, à l'Est d'Eppenbrunn. Les Krappenfelsen sont bien sécurisés par des garde-fous tout comme le Christkindelfelsen, car ce dernier est un promontoire d'une quarantaine de mètres de haut qui tombe à la verticale dans une sapinière.
Chaque année à la période de Noël, quelques randonneurs se font un devoir d'accrocher boules, étoiles, messages aux branches des sapins. Au sommet du Christkindelfelsen, la naissance du Christ est symbolisée par une crèche. La rando se poursuit vers le Sud et l'Ouest d'Eppenbrunn, où nous aurons la chance de voir le soleil couchant embraser le grès du Teufelstisch. Mais avant celà, le long d'une ancienne voie romaine, nous prendrons le temps de faire quelques grillades sous un rocher-grotte aménagé et très accueillant ...
Carte IGN : 3713 ET
Le sommet du Krappenfelsen est protégé par des rambardes métalliques
La dalle porte de nombreuses gravures dont cette petite étoile à 5 branches
Le Krappenfelsen est un rocher d'escalade
Une énorme galerie est creusée dans la roche ...
Un ancien sentier permet de rallier les Christkindelfelsen
La dalle sommitale du Christkindelfelsen est caractérisée par des roches érodées et bosselées
La petite crèche du Christkindelfelsen
Un vol d'oiseaux migrateurs
Grillades accompagnées d'un Gigondas
Déjeuner au Hohler Felsen
Ce rocher est un peu comme un petit Altschlossfelsen ...
Le sommet du Hohler Felsen offre une vue sur Eppenbrunn
Dernières lueurs sur le Teufelstisch
Je vous souhaite un bon passage vers la nouvelle année !
19 décembre 2018
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Dans le département des Côtes d'Armor, la Côte de Granit Rose est bien connue. Des blocs érodés par le mer et le vent, aux proportions colossales sont rassemblés sur une étendue d'environ 10 km. Sur un bout de plage, entre Ploumanac'h et Perros-Guirec pour l'essentiel. Au milieu de ces blocs aux rondeurs toute rose se faufile le sentier des Douaniers. L'imposant phare de Mean Ruz semble être la seule trace humaine à la pointe de ces dédales géologiques. Il faut dire que depuis quelques années, on s'emploie activement à limiter l'impact des touristes dans cet espace fragilisé par le piétinement. Les pelouses du littoral et les landes se sont lentement dégradées depuis quelques décennies, victimes du succès grandissant de ce coin de Bretagne.
Si tous les rochers de la plage entre Trébeurden et Perros-Guirec sont en libre accès, ceux situés plus en retrait sont mis en valeur par un sentier balisé, toujours dans le souci de revégétalisation. Au final tout le monde y gagne, car rien que pour faire une photo correcte, pas besoin d'attendre que les Chinois aient terminé leurs selfies avec les rochers ...
Les plages de Ploumanac'h
Il paraît qu'il n'y a que 3 endroits sur la planète où l'on peut voir des côtes de granit rose
Les deux autres côtes de granit rose sont situées, l'une en Corse et l'autre en Chine
L'érosion a sculpté une bouteille en équilibre ...
L'oratoire de Perros-Guirec à marée basse
Un rocher à 2 têtes sur le sentier des Douanier
Dans les entrailles du phare
La lande se revégétalise lentement
Tout un camaïeu de rose s'étend sur dix kilomètres
Les blocs s'imbriquent parfaitement !
Le château de Costaéres sur l'île du même nom est plutôt un manoir moderne
Encore un visage qui apparaît dans les rochers ...
Un ancien abri de douanier
J'espère que je vous aurais donné envie de visiter ce magnifique coin de Bretagne !
9 décembre 2018
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Cette année, l'été semble ne plus en finir et les températures estivales empiètent largement sur la saison automnale. Les magnifiques couleurs ocres qui teintent les paysages rappellent quand même que l'automne est déjà bien avancé dans les Vosges. Nous partons pour un "classique" des Hautes Vosges au départ du lac Blanc pour faire un circuit bien connu des randonneurs. Nous grimpons aux rochers Hans, non pas par le sentier balisé, mais directement par les rochers, qui offrent une autre vue sur le lac.
Juste avant la pause de midi, nous explorons les pierriers du Altenkraehkopf. L'endroit est tellement accueillant que nous y poserons nos sacs à dos pour le déjeuner. Au menu : Planchettes de charcuteries fines, divers fromages, pain aux figues/ céréales et pour le dessert, une délicieuse tarte aux pommes et noix ! Nous descendons faire le tour du lac Forlet en marchant sur des berges normalement sous eaux, pour ensuite remonter vers les Gazon du Faing.
Quelle est la probabilité de rencontrer un joueur de cor des Alpes sur une pente raide au milieu des vaches ? Je me pose encore aujourd'hui cette question ! Il est arrivé avec sa valise, a sorti son instrument, a joué pendant environ un quart d'heure puis est reparti sans dire un mot ... Juste incroyable !
La lumière tombe déjà de côté quand nous arrivons à la ferme-auberge du Gazon du Faing pour déguster une part de tartes aux myrtilles et une bière. Doucement, les chaumes s'embrasent, le coucher de soleil est divin. C'est dans l'obscurité que nous redescendons au lac Blanc, heureusement guidés par une lune bien lumineuse ...
Carte IGN : 3718 OT
Sur les berges nouvellement formées du lac Blanc
Un piton des rochers Hans dans la lumière du matin
Les pierriers de l'Altenkraehkopf
Un musicien dans les Vosges ...
Le sommet des Taubenklangfelsen
Avec un peu de crème chantilly pour moi !
Le grand esprit des Vosges ?
Un chamois sur les pentes du lac Blanc
Publié par Guy
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Randonnée
Rochers
Insolite
19 novembre 2018
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09:43
Ce matin je me lève de bonne heure pour me rendre dans l'un des plus beau coin des Hautes Vosges que je connaisse. Les crêtes et les chaumes baignent dans une douce lumière matinale et les hêtraies d'altitude sortent lentement des ténèbres. Au fil de mes pas, les ocres de l'automne se succèdent tout au long du sentier panoramique. Les rochers du Lenzwassen surplombants le lac du Forlet alimentent les pierriers situés les plus au Sud du cirque glaciaire. Tout ce fer à cheval est un magnifique espace naturel et sauvage.
Ce matin j'ai la montagne pour moi tout seul, pas une silhouette humaine ne se détache de l'horizon. Ce n'est qu'en arrivant à la ferme-auberge du Gazon du Faing que je vais croiser du monde. La serveuse me propose le repas marcaire que j'accepte d'emblée, sans oublier de terminer avec leur excellente tarte aux myrtilles. L'après-midi, je vais faire un tour du côté de la Roche des Fées, un amoncellement de blocs granitiques posés chaotiquement les uns sur les autres. Il fait tellement bon que je m'accorde une petite sieste au soleil avant de prendre le chemin du retour ...
Carte IGN : 3618 OT
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Le soleil se lève au Haut Fourneau
Un parterre pourpre dans une douce lumière
Le sentier rocailleux vers le Tanet
J'arrive dans le cirque glaciaire du Forlet
Derrière moi, le Hohneck et le Kastelberg
Vache de race Montbéliarde
Le lac du Forlet en automne
Les Hautes Chaumes du Faing
Collet fumé, roïgas et crudités avec un petit blanc ...
Je l'aime avec de la chantilly, et vous ?
Merci de votre visite, à bientôt !
Publié par Guy
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