Une petite chapelle élancée de style gothique a été construite sur un promontoire de grès à l'extrémité d'un plateau occupé par les Celtes. Cette chapelle, placée sous le vocable de Sainte Barbe, a été élevée à l'emplacement même d'un ancien lieu de culte païen. L'autel se trouve sur le croisement de plusieurs veines telluriques importantes.
Barbe naquît au 3ème siècle, vers l'an 235 en Asie Mineure dans l'actuel Liban. Ses parents étaient païens mais la jeune fille s'intéressait de très près à la Nouvelle Religion et trouva les réponses à ses questions dans les Saintes Ecritures. A l'adolescence, Barbe était d'une grande beauté et son père l'a promise à un riche commerçant. Pour la protéger de ses prétendants, il l'enferma dans une tour. La légende raconte que la tour possédait deux fenêtres et Barbe en creusa une troisième pour symboliser la Trinité, en signe de sa foi.
A son retour, son père entra dans une colère noire et incendia la tour. Par miracle, Barbe réussit à s'en échapper (c'est peut-être pour cette raison qu'elle est aujourd'hui encore vénérée par les pompiers). Le père de la jeune Barbe trouva le gouverneur romain afin qu'elle soit châtiée selon les lois promulguées contre les Chrétiens. Elle fût torturée pour lui faire abjurer sa foi profonde en Jésus Christ. On brûla au fer des parties de son corps et ses seins furent arrachés mais rien n'y fit ! Dans un élan, son père se saisit d'une hache qu'il leva au-dessus de la tête de sa fille. Au moment ou il voulu accomplir son horrible geste, il fut foudroyé sur le champ et Barbe fut vengée de son affreux martyre ...
Carte IGN : 3715 OT
Itinéraire : Ottersthal - chapelle Ste Barbe - rochers Gustave Orth - fossé des Pandours - saut du prince Charles - Ottersthal
Une ancienne voie romaine. Celle-ci fût vite abandonnée au profit de la route en parallèle plus large, mieux adaptée au trafic important de la fin du Moyen-âge