Le 8 septembre 1502, au cours de son 4ème et dernier voyage, Christophe Colomb arrive en vue des côtes Atlantiques du Costa Rica et jette l'ancre entre la petite île d'Uvita et le village de Cariari, actuel Puerto Limon. Les indigènes qui viennent à la rencontre de l'équipage portent sur tout le corps des tatouages représentant des tortues, des perroquets, des jaguars et des reptiles. Ils arborent des bijoux en tumbaga, alliage de cuivre et d'or. Hanté par ses rêves de l'El Dorado - et les exigences de la couronne d'Espagne -, Colomb a baptisé la côte des Caraïbes "Veragua". Il est littéralement fasciné par tout cet or porté par les indigènes et surtout par leurs récits qu'il existe des mines d'or un peu plus au Sud. Il nomme cette contrée "Costa Rica" - la côte riche - de Veragua.
Notre périple commence à San José, la capitale de ce petit pays d'Amérique centrale. A la première heure du jour, nous partons pour le parc national du volcan Irazù. La route qui mène en haut du volcan est magnifique. Elle est raide et les paysages changent à chaque virage. Je me serais arrêté 15 fois pour prendre en photo les champs fertilisés par les cendres du volcan - tantôt dans les nuages, tantôt en pleine lumière. Le volcan Irazù culmine à 3432m d'altitude et est le plus haut du Costa Rica. C'est un volcan actif et sa dernière grande irruption a duré deux années. Elle débute le 16 février 1963 lors de la visite de John F Kennedy au Costa Rica. L'Irazù a craché ses cendres et lancé ses rochers sur Cartago et San José, causant de nombreux dégâts. Mais les cendres sont bénéfiques pour la terre et les cultures de café, bananes, ananas et cacao en profitent largement ...
Quand il pleut, la grande taille des caniveaux n'arrive pas à évacuer toute l'eau et les chaussées sont inondées !
Les Ticos, c'est comme ça que les Costariciens s'appellent entre eux, sont accro aux jeux à gratter !