Aujourd'hui, c'est une petite promenade bien sympathique que je vous propose. Elle se déroule dans la forêt d'Eschbourg, juste à côté de Graufthal.
Le circuit n'est pas très long, à peine plus de 6 kilomètres. Le dénivelé est également assez faible. L'intérêt de cette courte rando est de partir à la découverte d'anciennes fontaines un peu oubliées, aux noms étranges tels que "fontaine du Weyerstell, Ribpfaedel, Stengelberg, Zimmerhell" ou encore "fontaine du Diable" !
Je ne connais pas l'histoire de ces fontaines, mais sûrement venait-on y laver le linge ou abreuver les bêtes ?
Sur ce circuit balisé "anneau jaune" se trouve 2 tables de pique-nique situées dans les vergers, sur les faibles hauteurs d'Eschbourg. Pendant la bonne saison, rien ne vous empêche d'étendre votre plaid dans l'herbe pour déjeuner, tout en regardant passer les nuages dans le ciel...
Le parcours offre un joli point de vue sur le vallon de Graufthal et les maisons troglodytiques. L'hiver, le village ne reçoit que peu de soleil et seules, les maisons des roches bénéficient d'un ensoleillement plus prolongé, ce qui y rendait la vie un tout petit peu moins pénible...
Carte IGN : 3714 ET
Sur la D822 menant à Eschbourg, prendre à pied le chemin à droite après le virage.
La première fontaine. C'est celle du Stengelberg.
Un drôle de nichoir, mais en est-ce vraiment un ?
En contre bas du chemin se situe la fontaine du Diable !
La fontaine du Diable.
Les endroits à l'ombre restent gelés...
La fontaine du Zimmerhell.
Un chat à Eschbourg. Il n'ira pas courir dans le jardin du voisin, il est en grès !
Le lundi, c'est "Raviolis"...
Les hauteurs d'Eschbourg.
Mais qu'est ce qui les intrigue ?
Le soleil bas d'hiver ne parvient plus à illuminer le petit vallon de Graufthal...
Juste un rayon pour les maisons des Rochers !
Encore un "vallon" qui ne dégèle pas !
Même dépourvus de feuilles, les arbres ne parviennent pas à laisser filtrer la lumière jusqu'à la fontaine du Weyerstell...
Le chemin que j'aime le mieux
Quitte en sournois la route blanche
Où passent trop de curieux
Et disparait entre les branches
Celui qui traça son parcours
Fut, je crois bien, un solitaire
Qui, pour écrire ses amours,
Choisit comme papier la terre
(auteur inconnu...)
La dernière fontaine du parcours se nomme "Ribpfaedel".
Sur le chemin du retour, je tombe sur un jeune sanglier. D'un coup de groin, il soulève le grillage et disparait...
Nuages embrasés de fin d'après midi.