Le plateau du Wuestenberg était un refuge préhistorique dont subsistent encore des vestiges de murailles aux endroits non protégés par la ceinture naturelle des rochers. Aujourd'hui, on appelle ces murailles, le "mur païen", comme à peu près toutes les constructions datant d'avant la naissance du Christ.
Des vestiges nous sont parvenus de cette période Celte comme, par exemple, l'énigmatique Pierre des Druides, un soubassement d'habitat ou ce mystérieux serpent gravé dans le roc. Des meules dormantes sont également disséminées sur le plateau du Wuestenberg, preuve en est que les hommes ne venaient sur cette montagne pas uniquement pour le culte, mais y habitaient de façon durable.
Le promeneur sera sans doute frappé au passage d'une porte invisible mais pourtant bien réelle, d'une force tellurique. Cette force est principalement contenue dans un périmètre triangulaire allant du mur transversal Sud à la pierre des Druides et revenant par la gravure du serpent...
Carte IGN : 3715 OT
La présence d'un château est attesté au Schlossberg dès 1186, lorsque le nom de famille "Ochsenstein" est apparu dans les documents.
Dans la vaste basse-cour du château d'Ochsenstein.
Le fait que les 3 rochers aient porté des constructions est établi en 1217.
Un escalier taillé dans le rocher.
L'immense navire s'est échoué dans la forêt... depuis des millénaires !
La longue table rocheuse du Schlossberg retombe sur les versants Est et Ouest par des parois en à-pics.
Intemporelle..
Christine agenouillée sur le seuil de porte, typiquement gallo-romain avec sa large feuillure et sa profonde rainure faite par un battant de porte.
Cet arbre dégage une grande intensité émotionnelle.
A droite, au pied de l'arbre, Hugin et Munin (transformés en rochers...), les 2 corbeaux d'Odin. Dans la mythologie nordiques, ces 2 messagers parcouraient le monde dès la 1ère heure du jour jusqu'à la tombée de la nuit. Le soir venu, ils racontaient tout ce qu'ils ont vu durant la journée...
Encore un bel arbre remarquable...
Le serpent donnera sa force à celui ou celle qui posera sa main sur lui...
Il ne faut pas seulement nourrir l'esprit, le corps aussi réclame son dû !
Vestiges d'un habitat très ancien.
Un arbre mort au tronc blanchi sur le plateau du Krappenfels.
Sur l'extrémité de la falaise du Krappenfels, je remarque le nid d'un couple de faucons Pèlerins, qui signe sa présence par des trainées blanchâtres sur la paroi...
A bientôt, pour une nouvelle randonnée !