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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 10:49

Je profite d'une belle journée pour parcourir la forêt domaniale de Haslach. Je prends le départ près de la maison forestière du Nideck, en suivant le GR531 appellé "Sentier des ruines". Eh oui, il va encore y avoir des vieilles pierres sur cette page !

Au carrefour Anlagen, un raidillon conduit au Petit Ringelsberg. Cette hauteur domine la vieille route qui menait d'Oberhaslach à Wangenbourg. Une énigmatique enceinte de pierres sèches de forme ovale couronne le sommet. Sur la carte, elle est mentionnée comme étant des vestiges gallo-romains...

La saison hivernale est idéale pour visiter des ruines de châteaux forts qui, en temps normal, sont laissées à l'abandon. Pas de ronces, pas de fougères pour entraver la visite ! Pourtant, au Ringelstein, la forteresse médiévale du Grand Ringelsberg, fleurit une curieuse plante en fin d'hiver. Une fleur d'un rouge profond que les bûcherons appellent "la main d'Anselme", en référence à l'ancien propriétaire du château. Il faut croire que je suis venu ici trop tôt car je n'ai pas eu la chance de voir cet arbuste fleurir. Cette plante est tout simplement du bois joli...  

 

 

Carte IGN : 3716 ET

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0889

Les premiers rayons réveillent les senteurs des bois.

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0911

L'enceinte du Petit Ringelsberg (alt 642m).

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0917

C'est un ovale de pierres irrégulières montées sans mortier. Le mur fait environ 1,30m de large, mais il n'est plus très haut.   

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0931

Personne ne sait vraiment dans quel but cette enceinte a été construite. Il y a plusieurs hypothèses, et il pourrait s'agir d'une fortification primitive remaniée au cours des siècles...

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0929

Ce qui est étrange, c'est qu'elle comporte des pierres à bossages qui ne sont apparues qu'au XIIIème siècle. Ces pierres portent les mêmes marques de tâcherons que celles du château de Ringelstein.    

 

 

 

                     Les-Geants-du-Nideck 0937

                     Vers le Sud, un antique passage conduit vers le sommet.

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0890

Tiens, un brocard (chevreuil mâle). Il m'a repéré et s'enfuit en "aboyant" !

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0976

Au sommet du grand ringelsberg se trouve les ruines du Ringelstein.

 

 

 

                  Les-Geants-du-Nideck 0997

 

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0993

Il ne reste pas grand chose du donjon mais la vue est magnifique !

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0985

Ces vieilles pierres sont là depuis 1137, première mention de château d'Anselm de Ringelstein.    

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 1011

Pierres à moussage, euh... à bossages !

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0999

L'état de la ruine témoigne d'une fin violente. On retrouve des pierres jusqu'au fond de la vallée !    

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 1024

  L'entrée Sud.

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 1035

 Toutes les murailles n'ont pas été rasées. Elles semblent défier le temps !

 

 

 

Les-Geants-du-Nideck 0961

Une mystérieuse légende plane autour de la ruine : un jour, les sbires d'Anselm ont capturé un riche marchand. Ils l'emprisonnèrent dans un cachot dans l'espoir de toucher une rançon. Mais la famille du brave marchand était bien trop contente d'en être débarrassée, ayant hâte de partager l'héritage ! Personne ne paya. Le malheureux fut finalement exécuté dans la cour du château. Son sang toucha les branches d'un petit arbre. C'est depuis ce temps, qu'à la date anniversaire de ce crime, que fleurit l'arbre d'Anselm...  

 

 

 

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 07:48

Cette petite randonnée dominicale nous fera à nouveau visiter le beau village touristique d' Eguisheim. Le soleil bas d'hiver ne parvient pas encore à illuminer toutes les ruelles étroites du bourg. Le mieux c'est de venir en été quand les fenêtres des maisons sont ornées de géraniums. Mais le revers de la médaille, c'est qu'il y aura aussi beaucoup plus de monde qui arpentera les rues pavées...

De là, nous rejoingnons les châteaux médiévaux situés sur les hauteurs d'Husseren-les-Châteaux pour lézarder et profiter du soleil. Un petit sentier à travers la forêt rejoint ce qui reste de l'abbaye de Marbach. Retour à Eguisheim par le sentier viticole. De quoi occuper une belle journée de dimanche... 

 

 

Carte IGN : 3719 OT

 

 

Eguisheim 0435

Les ruelles d'Eguisheim.    

 

 

 

        Eguisheim 0449

Nos linteaux de portes sont souvent ornés de blasons. Il s'agit parfois simplement de marque de tailleur de pierre, de dates gravées ou encore les initiales des propriétaires. Mais certains écus indiquent une corporation selon un symbole codifié. Cette maison était celle d'un tonnelier. Celui-ci porte une épée barrant le signe horizontalement pour préciser qu'il s'agit d'un maître dans l'art de son métier.    

 

 

 

Eguisheim 0462

Les fenêtres portent souvent des épigraphes, des dictons, des proverbes ou la devise du propriétaire. A cela s'ajoute souvent les lettres "IHS": Jesus Hominum Salvator. Ce qui veut dire "Jésus sauveur des Hommes". Au Moyen Age, on a souvent recours au divin pour solliciter la bienveillance et implorer la protection du logis, surtout contre les incendies.   

 

 

 

Eguisheim 0551

Le château St Léon, appellé aussi la Pfalz d'Eguisheim.    

 

 

 

Eguisheim 0492

L'intérieur de la chapelle est très lumineux et richement décoré.    

 

 

 

                       Eguisheim 0502-copie-1

 

 

 

 

         Eguisheim 0499-copie-1

               Et même une drôle de tête !

 

 

 

Eguisheim 0532

      Sans oublier les cigognes...

 

 

 

                              Eguisheim 0517

      La Vierge ouvrante. Elle est en bois polychrome et date du 14ème siècle.

 

 

 

Eguisheim 0420-copie-1

Les 3 donjons d'Eguisheim (Husseren-les-châteaux).

 

 

 

Eguisheim 0655

Prenez vous le temps de flâner entre les donjons de la plus puissante lignée d'Alsace du IX au XIIIème siècle : Les Eguisheim.

A l'origine, un seul château occupe le site au XIème siècle.   

 

 

 

                                Eguisheim 0563

 Ce n'est qu'au 19ème siècle que cette "entrée" a été percée, par les chasseurs de trésors...

 

 

 

Eguisheim 0620

      Vestiges d'une cheminée.

 

 

 

                         Eguisheim 0598

Les 3 châteaux s'appellent Weckmund pour celui qui est le plus au Sud, le Wahlenbourg pour celui du milieu et, celui en photo, le plus au Nord s'appelle Dagsbourg.     

 

 

 

Eguisheim 0636

Lors de la Guerre des 6 Deniers (1466), les châteaux sont détruits. Le seul batiment intact est la chapelle St Pancrace. C'est devenu un important pèlerinage surtout dans les milieux viticoles, car Saint Pancrace empêche le vin de déborder du tonneau, donc de refermenter, sous condition bien évidemment de faire un don approprié !

Le 11 juillet 1674, un chanoine de l'abbaye de Marbach, accompagné d'un notaire, constate que la chapelle est en ruine.

 

 

 

                 Eguisheim 0612

Mais qu'est ce qui a déclenché cette guerre des six Deniers en 1466 ? Tout commence par un prétexte futile : 6 Plapperts dûs par un meunier mulhousien à un dénommé Hermann Klee. Les nobles alsaciens veulent "en découdre". Mulhouse est alors abandonnée par les autres villes de la décapole car les forces en présence sont jugées trop importantes. Les Mulhousiens font appel aus Suisses. La bataille fut sanglante et les nobles alsaciens écrasés. Humiliés, ils incendient plusieurs villages des alentours. Mais la guerre ne fait que commencer ! Les Suisses revinrent pour soutenir les Mulhousiens et toute l'Alsace fut mise à feu et à sang en 15 jours. A la suite des violences commises, la tension entre les Mulhousiens et le reste des habitants de Haute Alsace demeura très vive.    

 

 

 

   Eguisheim 0607 

      Une jolie fenêtre romane.

 

 

Eguisheim 0659

      Repas du jour : Spaëtzle et veau...

 

 

 

Eguisheim 0668

 Sur le sentier qui mène à Marbach, le Schlusselstein...

 

 

 

Eguisheim 0714

L'abbaye de Marbach était autrefois très puissante. Elle subit une première destruction lors de la Guerre des Paysans en 1525. Les religieux s'enfuirent et se réfugièrent à Eguisheim. L'abbaye est relevée en 1541 par Jean Landstein. La Guerre de Trente ans inflige une nouvelle destruction. Les Suédois pillent et incendient les batiments. L'abbaye se relèvera à nouveau mais en 1789, c'est la Révolution qui mettra un terme à la vie religieuse. Les batiments sont vendus aux enchères et les pierres de l'église servent comme matériaux de construction. Ne subsiste que le ferme qui sert de lieu de convalescence aux soldats blessés durant la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

 

Eguisheim 0684

 Une lithographie du 19ème siècle représentant l'abbaye de Marbach.

 

 

 

Eguisheim 0722

 Les jardins médiévaux de Marbach.

 

 

 

Eguisheim 0735

Et pour terminer, 4 têtes valent mieux qu'une ! (Husseren-Les-Châteaux)

 

 

 

 

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 06:13

Lors de ma dernière randonnée, je visitais les ruines des 3 châteaux d'Ochsenstein. Je vous propose d'aller les découvrir un peu plus en détails et de retracer - brièvement- les grandes lignes de cette dynastie alsacienne.

Le Schlossberg (alt 584m) se termine vers le Sud par 3 masses de grès qui ont été utilisées par les constructeurs du Moyen Age pour y élever 3 châteaux. Le châteaux principale (Grand Oschsenstein) est placé tout au Sud, le plus petit fut progressivement englobé dans le château médian car, à part 2 mentions du château de Wachelheim (ou Wasselnheim) en 1217, on ne reparlera plus que du petit et grand Oschsenstein, qui furent le berceau d'une des plus puissante famille d'Alsace.

Le premier membre de la lignée, connu sous le nom de Bourcard d'Oschsenstein, signe en 1187 une charte avec l'empereur Frédéric 1er Barberousse. Le château éxistait donc à cette date. Vinrent ensuite ses fils et petits fils, aux prénoms d'Otton de I à VI ! Leur puissance grandit de génération en génération, d'alliance en alliance.

Bien sûr, ils virent leurs châteaux détruits mais ils les rebattirent encore et encore ! Les guerres auxquelles ils se livraient, terminaient souvent tragiquement. Ainsi, Otton III mourut sur le champs de bataille, coincé dans sa lourde armure. Il ne put se relever et l'ennemi le laissa agoniser plusieurs jours en plein soleil ! C'était le 2 juillet 1298, près de Göllheim... Le même Otton III construisait le Ramstein, pour couper la route à la logistique devant approvisionner le château de l'Ortenberg, réputé imprenable. La garnison finit par capituler et la victoire revenait aux sires d'Oschsenstein...

On pourrait raconter des pages entières sur cette puissante famille, mais je préfère m'arrêter là ! Le dernier héritier mâle s'éteignit en 1570. Le comte Philippe V de Hanau Lichtenberg hérita des ruines et de toutes les terres qui dépendaient de la seigneurie.

Parmi ces terres figure le village d'Allenwiller. Pourquoi je parle d'Allenwiller ? C'est tout simplement le village qui m'a vu grandir...   

 

 

 

Carte IGN : 3715 ET

 

 

HABERACKER 0109

Sur la pointe Sud du Schlossberg, le grand Oschsenstein (alt 584m).    

 

 

 

HABERACKER 0204

A gauche, une tour cylindrique ouverte à la gorge (XVè s.) contrôlait le chemin d'accès.    

 

 

 

HABERACKER 0141

Le mur Sud. A droite, cette ouverture fut primitivement une porte avec un pont-levis. Ultérieurement, elle fut condamnée et  transformée en latrine. On en voit encore le canal d'évacuation.

 

 

 

HABERACKER 0130

La même tour cylindrique que précédemment.    

 

 

 

HABERACKER 0158-copie-1

Vue d'ensemble du grand Oschsenstein. En 1527, il est décrit comme "délabré et vétuste". Jacques de Deux-Ponts-Bitche fait entreprendre de lourds travaux de rénovation (1557). Il souhaitait passer quelques temps dans sa nouvelle demeure. Les serviteurs commencèrent à chauffer les salles, car nous sommes en hiver 1559. Ils chauffèrent si bien que le feu prit dans des tentures et se propagea rapidement. Il fut impossible de maîtriser le sinistre et le château partit en fumée...     

 

 

 

HABERACKER 0162

La citerne à filtration du château. Elle assurait l'approvisionnement en eau des hommes et des bêtes.

 

 

 

     HABERACKER 0170

L'eau de ruissellement des toitures était recueilli et s'écoulait par ce trou. Elle passait ensuite par un filtre constitué de galets et de sable, puis était puisée par le trou centrale (en bas).    

 

 

 

HABERACKER 0180

La chapelle castrale.    

 

 

 

                 HABERACKER 0182

Les éléments constituants les voutes en ogive sont exactement les mêmes que celles se trouvant dans le choeur de l'église protestante d'Allenwiller. Pour les spécialistes il n'y a aucun doute : les Seigneurs d'Oschsenstein sont aussi les constructeurs du clocher roman fortifié !

 

 

 

HABERACKER 0194

Les cuisines du castel : vestiges d'un évier en grès.

 

 

 

                  HABERACKER 0221

Le château médian est quasi inaccessible. Il faudrait passer par le trou centrale et...    

 

 

 

HABERACKER 0226-copie-1

 Et se tirer à l'aide de la corde pour atteindre le sommet du rocher... Sans moi !

 

 

 

HABERACKER 0215

Le dernier château et non des moindres ! une échelle métallique faite en rails de chemin de fer permet de rejoindre le sommet. Accrochez-vous !

 

 

 

              HABERACKER 0265

              Un escalier est directement taillé dans le roc !

 

 

 

                         HABERACKER 0281

                        Le même escalier vu d'en haut.

 

 

 

HABERACKER 0289             

Maintenant, il faut redescendre !

 

 

HABERACKER 9930             

Les villageois appartenaient aux Seigneurs d'Oschsenstein. Ils étaient taillables et corvéables à merci. En échange, le seigneur leur devait protection. Le château étant trop éloigné, Otton leur construisit cette tout fortifiée de plus de 20m de haut, où ils pouvaient se réfugier en cas de besoin. La tour a été élevée au second quart du 13ème siècle. Elle comporte 4 étages. Le 1èr niveau a été percé d'une ouverture au 14è siècle et on y plaça une fenètre gothique pour plus de clarté. C'est à ce moment là que toute la façade s'est lézardée !

 

 

HABERACKER 9927 

Le dernier niveau comporte des corbeaux qui soutenaient des hourds en bois. Depuis cet encorbellement, on pouvait lancer toutes sortes de projectiles sur celui qui voulait s'attaquer aux murailles de la tour.

Les comtes de Hanau Lichtenberg avaient imposé la Réforme en 1570. La nef actuelle ne fut rajoutée qu'en 1739. L'église servit pour les 2 religions (simultanéum) de 1687 à 1906, date à laquelle a été construite l'église catholique.

 

 

 

          HABERACKER 9935

Le blason d'Allenwiller : les 3 châteaux d'Oschsenstein. En 1641, 3 ans après la terrible Guerre de Trente, il n'y a plus âme qui vive à Alonévilla. Les famines et la peste avaient exterminé les habitants. Les Steiner, les Gass, les Zimmermann, etc... arrivent de Suisse pour repeupler le village mais aussi pour fuire la misère chez eux.       

 

 

 

               HABERACKER 0424

Dans la forêt d'Allenwiller, de nombreuses bornes portent le blason (simplifié) des sires d'Oschsenstein.

 

 

 

                              HABERACKER 0426

 

 

 

 

                HABERACKER 0420

                 AWW signifie Allenwiller Wald.

 

 

 

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 09:39

Cette randonnée, je l'ai faite il y a quelques semaines. Une journée froide et ensoleillée. La nature est au repos, figée par les températures basses.

Les savernois aiment beaucoup se promener sur ces sentiers qui longent le Ramsthal, passent au pied du Griffon, ou, à la belle saison, font volontier une halte à la grotte Saint Vit.

Cette sortie sera scindée en 2 parties, tant il y a de beaux endroits à découvrir sur les hauteurs du Schlosserhoehe et du Breitkopf.

Ma rando débute à la villa Gast, près de l'étang du Ramsthal pour rejoindre la ruine du Greifenstein. Ce château est placé comme une sentinelle sur la pointe Est du Schlosserhoehe, tout en surveillant le passage de la vallée de la Zorn. J'y reste un bon moment pour m'imprégner de ces vieilles pierres qui ont tant d'histoires à raconter...

Au Moyen Age, un chemin pavé conduisait de la forteresse vers la grotte St Vit, un haut lieu de pèlerinage. Cette grotte reprend le nom du saint sous lequel la chapelle castrale du Greifenstein était placée. Aujourd'hui les pavés ont disparu mais par endroit, la forêt dévoile des vestiges comme ce rocher marqué par les passages répétés des lourds chariots chargés de marchandises. Je m'attarde aussi plus d'une heure à la grotte Saint Vit. Pour faire quelques photos, mais aussi pour déguster mon boeuf bourguignon, tout en admirant au loin le château de Haut Barr...

 

Carte IGN : 3715 OT

 

 

Breitkopf 7908

L'étang gelé du Ramsthal.    

 

 

 

Breitkopf 7910

L'Oeil d'Alsace se détache au dessus de la brume.

 

 

 

                      Breitkopf 7961

Le Greifenstein est divisé en 2 châteaux distincts. Ici, le nouveau château n'a été édifié qu'au début du XIVème siècle. Un certain Merboto semble être le constructeur de la forteresse romane vers le 1150. 

 

 

 

Breitkopf 7918

 Un escalier encore en bon état permet d'accéder au sommet de la tour.

 

 

 

                                  Breitkopf 7933

Le donjon du nouveau Greifenstein. Sa partie supérieure a été dégarnie de ses belles pierres de parement en 1670. Elles serviront à la reconstruction du château épiscopal des Furstenberg, à Saverne.    

 

 

 

Breitkopf 7969

Le nom des puissants sires d'Ochsenstein figure avec celui des Greifenstein au bas d'une charte de 1217. Mais le propriétaire exacte n'est pas stipulé dans le texte...    

 

 

 

                            Breitkopf 7970

Un élément d'encadrement d'une porte de construction tardive (XIVème siècle). Cette entrée était précédée d'un pont-levis. Lorsque Turenne arriva au Greifenstein, en 1674, il envisagea de remonter les remparts. Il changea d'avis et ordonna aux ouvriers de tout raser à la mine ! C'est alors que commença une nouvelle histoire de trésor... La rumeur affirma que des ouvriers italiens employés aux travaux de démolition auraient trouvé un trésor grâce auquel ils purent retourner dans leur pays, fortune faite !

 

 

 

                             Breitkopf 7954

Il ne reste plus grand chose de ce qui était jadis le plus puissant donjon d'Alsace. Comme le prouve ces latrines, il était habité. Le donjon roman n'était éclairé que par de faibles fentes, ne laissant entrer que peu de lumière...

 

 

 

Breitkopf 7989

Je dégage les feuilles mortes pour dévoiler les ornières laissées par le passage des chariots, ramenant des marchandises au Greifenstein.

 

 

 

Breitkopf 8002

La source du Greifenstein (ou Griffon), n'est qu'à quelques centaines de pas...

 

 

 

Breitkopf 8036

L'hiver, le papillon "citron" se cache sous les ronces.

 

 

 

Breitkopf 8037

Brumes dans la vallée de la Zorn.    

 

 

 

Breitkopf 8039

Un havre de paix, la grotte Saint Vit.

 

 

 

Breitkopf 8062

Laissez-vous envahir par l'énergie dégagée de ce lieux de pèlerinage.    

 

 

 

Breitkopf 8074

 Repas au soleil, avec une belle vue sur le Haut Barr. Oubliez tout le reste !

 

 

 

Breitkopf 8078

Juste un boeuf bourguignon, avant d'attaquer le Breitkopf... à bientôt !

 

 

 

 

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:37

C'est un article paru dans les DNA qui m'a donné envie de faire un petit tour du côté d'Obersteinbach, dans les Vosges du Nord, pour revisiter la forteresse médiévale du Schoeneck.

Ce samedi là, la pluie n'était annoncée qu'en fin d'après-midi. Une fois de plus, la "météo" s'était trompée ! Dans la montée, les premières gouttes sont tombées...

J'étais ravi de retrouver les membres de l'association Cun Ulmer Grün, qui s'activent à la résurection de la ruine. Ils vont pouvoir répondre à mes questions ! L'article dans les DNA parlait de 3 têtes sculptées retrouvées au fond du puit. C'est la raison principale de ma visite. Malheureusement, elles ont été transférées en lieu sûr. Vont-elles retrouver leur place au château ou prendront elles place dans un musée ? Leur avenir est en train d'être discuté...

L'article faisait également mention de fèves dont la vente doit couvrir les coûts des recherches et consolidations effectuées l'an dernier. Il faut croire que ces fèves ont été victimes de leur succès car elles étaient toutes vendues ! J'ai tout de même réussi à dénicher la série dans une patisserie de Haguenau, sur le chemin du retour... Bien entendu, elles seront à nouveau disponibles au château dans les jours qui viennent, car il y a une forte demande. Les fabophiles vont se réjouir...

 

Carte IGN : 3814 ET

 

 

 

SCHOENECK 8761 

La forteresse médiévale du XIIème siècle fut batie sur une barre de grès (alt 380m).

 

 

 

SCHOENECK 0001 

 

 

 

 

SCHOENECK 8768     

Ce bâtiment de style Renaissance a récemment été mis à jour.

 

 

 

 

 

        SCHOENECK 8771

        Sur ce linteau, on retrouve les armoiries du château ainsi que la date de 1588.    

 

 

 

SCHOENECK 8766 

Au milieu des vieilles pierres, l'arbre de Noël des bénévoles...    

 

 

 

SCHOENECK 8776 

Parmis les objets retrouvés, on recense un morceau de Kachelhoffe représentant un chevalier en armure, une pipe en terre cuite, des dés, des clous, des clés, des balles en plomb et en terre cuite, de la poterie, etc...

 

 

 

SCHOENECK 8779 

Ici, c'est un moule à agneau Pascal (lammele) refait à l'identique par un potier de Soufflenheim. Le moule retrouvé date du 16è siècle et était de même couleur.

 

 

 

                             SCHOENECK 8781 

En 1680, les troupes de Louis XIV commandées par le général Montclar, font sauter le château à l'explosif. Les sapeurs comblent le puit avec divers objets pour qu'il ne puisse plus servir. C'est aujourd'hui un trésor presque intact pour les archéologues !   

 

 

 

SCHOENECK 8787 

 Les bénévoles sont à la recherche des pierres du chaînage d'angle d'un mur.

 

 

 

                    SCHOENECK 8802

Ces belles pierres ont toutes été retrouvées au fond du puit. Elles proviennent de la chapelle castrale de style gothique flamboyant. Cette chapelle fut édifiée sur une console en encorbellement dont on voit encore le socle.    

 

 

 

SCHOENECK 0002

Un dessin de Christophe Carmona représentant le Schoeneck comme il aurait pu être à son heure de gloire.    

 

 

 

          SCHOENECK 8803

Dans la partie supérieure du château, au niveau du logis seigneurial, on a retrouvé cet espèce de souterrain, ultime point de fuite en cas d'attaque !    

 

 

 

SCHOENECK 8805 

    Il pleut sur les Vosges du Nord...

 

 

 

SCHOENECK 8809 

Tables de pique-nique derrière la barre rocheuse. Mais c'est pas pour aujourd'hui !

 

 

 

SCHOENECK 8826 

Les fèves du Schoeneck. Quelle est leur origine ?

C'est une coutume ancestrale qui nous vient du Moyen Age. Une période durant laquelle on avait déjà pour habitude de tirer les rois aux alentours de l'Epiphanie. La galette était découpée en autant de parts que de convives autour de la tablée, plus une, appelée la part du Bon Dieu ou la part du pauvre. Cette dernière était destinée au premier pauvre qui se présentait au logis. Le plus jeune convive se cachait sous la table et décidait de la distribution du reste du "gastel", comme on disait à l'époque. Celui qui découvre la fève portera une couronne de fantaisie et sera nommé "roi du jour"...     

 

 

 

SCHOENECK 8821

Trop tard ! pas assez rapide pour photographier la galette en entier...

La tradition de galettes et des fèves remonterait encore plus loin, jusqu'à l'époque romaine. Ces fêtes étaient appelées "les saturnales". Vers la fin décembre et début janvier, les Romains célébraient cette fête d'inversion des rôles. L'esclave ayant trouvé la fève était désigné Roi du jour et pouvait commander à son maître. A l'issue de la journée, l'esclave était mis à mort ou, si son maître était clément, avait la vie sauve et retournait à sa vie servile...

 

 

 

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 07:04

Il y a plusieurs sentiers qui mènent au château de Lutzelbourg. Il y a même une route goudronnée qui conduit directement devant l'entrée de la ruine. L'un de ces sentiers passe par le rocher du Petit Moulin. J'ignore pourquoi on l'a appelé ainsi, mais certainement y avait-il un moulin près du rocher, à une certaine époque.

Il faut passer par une série d'escaliers métalliques très raides pour atteindre le sommet, d'où l'on a une belle vue sur Lutzelbourg et la vallée de la Zorn. A quelques pas de là se trouve une fontaine du nom de Mélusine, la fée des sources et des rivières. Nul doute que ce nom est en rapport avec une des légendes du château médiéval...

Quelle surprise attend le visiteur ! A la place de la garnison, vous trouverez maintenant des chèvres ! Elles assurent l'entretien des espaces verts. Plus moyen de faire la moindre photo sans qu'il n'y ait une paire de cornes ou une barbichette dans le champs !

 

Carte IGN : 3715 OT

 

 

Chateau 3108 

Le Lutzelbourg perce au travers des branches. 

 

 

 

Chateau 3117

                                       Au bas du rocher du Petit Moulin. 

 

 

 

Chateau 3120

                  5 escaliers un peu raides se faufillent dans la faille étroite du rocher. 

 

 

 

Chateau 3124

 Le sommet est bien aménagé.

 

 

 

Chateau 3131

                    Un petit rocher couvert de gravures... 

 

 

Chateau 3127 

Vue sur la vallée de la Zorn. 

 

 

 

Chateau 3137

 La fontaine Mélusine (alt 320m).

 

 

 

Chateau 3239 

Le Lutzelbourg est très ancien. Il a été construit au XIIème siècle et une partie date même du XIème siècle. Son nom signifie "petit château" car son domaine ne couvrait que 90 hectares.

 

 

 

Chateau 3204 

Derrière les chèvres se trouve le donjon carré appelé "tour de Fénétrange". Ce donjon, élevé en 1160,  n'a été appelé ainsi qu'en 1344, lorsque l'évèque de Metz cède une partie du château à Bourcard de Fénétrange.

 

 

 

Chateau 3183 

En face de ce bâtiment se trouve un second donjon, pentagonal. Son étrave est tournée vers le château, ce qui veut dire que l'un des copropriétaire était en "désaccord" avec un des autres copropriétaire. Les forteresses médiévales ont souvent été morcelées, ce qui a bien souvent valu leur perte.

 

 

 

Chateau 3193 

Je trouve ces ruines particulèrement romantiques. Il est agréable de s'y promener et de s'étendre sous un des grands tilleuls... 

 

 

Chateau 3191 

 L'ancienne place forte offre aussi un beau panorama sur la vallée de la Zorn. 

 

 

 

Chateau 3215

On recense parmi les derniers propriétaires un certain Adolf Germain, notaire de Phalsbourg. Il racheta la ruine en 1840, la sauvant in extremis. En effet, les entreprises qui construisaient la ligne de chemin de fer étaient très interessées par les pierres du château... Un autre propriétaire célèbre fut le professeur Koeberlé, celui qui fit des fouilles au Mont Sainte Odile, notamment autour du mur païen. Il donna son nom à l'une des portes du fameux mûr. 

 

 

 

Chateau 3185

                         Tiens, une tête ! 

 

 

 

 

Chateau 3169

Et encore une tête... Décidement, ces chêvres sont partout ! Elles proviennent de la chèvrerie située juste en face du château. 

 

 

 

Chateau 3227

                Ici devait se trouver la cuisine puisqu'il y a un évier en grès sous la fenêtre... 

 

 

 

Chateau 3229

Et encore une tête sculptée ! En 1566, le comte palatin Georges-Jean de Veldenz (le fameux Jerry Hans), hérita du château, qui est d'ailleurs cité comme "délabré", en même temps que du château de La Petite Pierre. Il fit établir un devis pour le reconstruire, mais le montant de 14000 florins, une somme colossale, l'en dissuada ! 

 

 

 

Chateau 3241 

Fin de la visite du Lutzelbourg-Zorn, un beau château de grès rose qui s'inscrit parfaitement sur la barre rocheuse sur laquelle il a été édifié. 

 

 

 

Chateau 3246

                       L'automne, c'est aussi la saison des chataignes... 

 

 

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 13:34

Après une année de travaux de sécurisation, la ruine du Waldeck est rendue aux visiteurs. La forteresse est bâtie sur 3 rochers formants une barre de grès de 300m de long. Elle a certainement été édifiée pendant le Grand Interrègne (1250 - 1273), une période qui voit de puissants féodaux affirmer leur puissance en sécurisant les frontières de leurs domaines. En 1316, le château apparait une 1ère fois dans une charte. En 1337, le nom de Waldeck apparait une nouvelle fois dans les textes, lorsque Conrad Kirkel s'empare de l'évèque qui séjournait dans les maisons des chanoines de Haslach. Kirkel le transfert dans les géoles du château où il sera détenu durant 16 semaines dans des conditions pénibles. L'évèque devra verser 1500 Marks d'argent pour retrouver la liberté...

 

 

Carte IGN : 3713 ET

 

 

erbsenthal 3152

 Le donjon du Waldeck de 26 m de haut veille sur le hameau du même nom.

 

 

 

erbsenthal 3171

 Le château est de type semi-troglodytique, comme souvent dans les Vosges du Nord. 

 

 

 

erbsenthal 3173

Un imposant pilier soutient le plafond de la salle. 

 

 

 

erbsenthal 3184

                            La barre rocheuse est étroite, il faut tirer profit de chaque recoin ! 

 

 

erbsenthal 3181

 Un passage dans le rocher surmonté de trous qui supportaient des poutres.

 

 

 

erbsenthal 3182

 Un des râres pans de mûrs...

 

 

 

erbsenthal 3185

 Encore une salle taillée dans la roche.

 

 

 

erbsenthal 3189

                                        Les tout nouveaux escaliers menant au donjon. 

 

 

 

erbsenthal 3209

 Cette entrée a été aménagée par le club vosgien au 19ème siècle.

 

 

 

erbsenthal 3211

La visite du donjon s'arrête là. Il n'a pas été jugé utile de restaurer l'escalier intérieur ! 

 

 

 

erbsenthal 3208

  Il y a une quinzaine d'années, on pouvait encore accéder à la plateforme supérieure... 

 

 

 

erbsenthal 3213

 

 

 

 

erbsenthal 3216

 Les Vosges ne sont ici que de douces collines !

 

 

 

erbsenthal 3194

                         Le Waldeck n'est plus qu'un vaisseau fantôme échoué dans la forêt... 

 

 

 

erbsenthal 3222

                   Une croix gravée. 

 

 

 

erbsenthal 3228

                   L'escalade est tolérée. Je me demande laquelle des 2 grimpe le mieux ? 

 

 

 

erbsenthal 3229

Eh oui, c'est de toi qu'on parle ! 

 

 

 

erbsenthal 3231

Il y avait en fait 3 châteaux et bien plus encore de co-propriétaires. Plusieurs escaliers permettaient d'atteindre les parties supérieures, aujourd'hui rasées. 

 

 

 

erbsenthal 3233

                         Une autre croix gravée. 

 

 

 

erbsenthal 3235

Le 3ème rocher a le plus souffert lors de la destruction du château, survenue probablement durant la Guerre de Trente Ans. On dit souvent que ce sont les troupes du maréchal De La Force qui ont détruit la forteresse mais aucun document ne le prouve. 

 

 

 

erbsenthal 3433

L'étang du Waldeck n'est qu'à quelques pas du château. C'est une réserve biologique naturelle qui se transforme lentement en tourbière. 

 

 

 

erbsenthal 3442 

Le château ne sert pas uniquement sur le plan militaire, mais également comme bien financier. Il sert  à monnayer des rentes. En 1577, on recense 28 étangs dans le comté de Bitche, où sont élevées truites, carpes et écrevisses.

 

 

 

erbsenthal 3445

Cette borne porte les chevrons des comtes de Hanau-Lichtenberg. Elle a été placée lors de la dernière délimitation du domaine en 1605. 

 

 

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 16:14

La cascade du Nideck, très connue, est sans doute l'une des plus belle d'Alsace. Un petit cours d'eau de montagne, si petit qu'on ne lui a même pas donné de nom, prenant sa source quelques centaines de mètres plus haut, se jette majestueusement du haut d'une paroi de porphyre. Plus bas dans la vallée, le petit ruisseau ira gonfler les eaux de la Hasel.

On ne peut pas parler de la cascade du Nideck sans évoquer la ruine qui la surplombe. Le vieux donjon se dresse dans la forêt de Haslach et surveille toute la vallée de la noisette (Hasel = noisette).

L'intérieur du donjon est très sombre et il manque l'une ou l'autre marche à l'escalier qui mériterait une restauration. Tout ceci dissuade le visiteur à grimper au sommet. Les ruines sont quasi insignifiantes et pourtant leur légende devint célèbre à travers tout l'empire germanique grâce à un poème de Adelbert von Chamisso...

 

 

Carte IGN : 3616 ET

 

 

 

cascade 9340

 Maison forestière du Nideck.

 

 

 

 

cascade 9347

                                      Un agréable sentier m'amène vers la cascade. 

 

 

 

cascade 9345 

Le bousier est un scarabée très commun de nos forêts. 

 

 

 

 

cascade 9356

 Vue sur la vallée de la Hasel depuis le haut de la cascade.

 

 

 

 

cascade 9369

                                Ce n'est que la partie supérieure... 

 

 

 

 

cascade 9439

                                      Cascade du Nideck (25 mètres de haut). 

 

 

 

 

cascade 9466

 

 

 

 

 

cascade 9472

 

 

 

 

 

cascade 9485

                                                Je me disais bien qu'on m'observe... 

 

 

 

 

cascade 9495

  L'abri du Nideck. 

 

 

 

 

cascade 9497

                               Le donjon de 21 mètres de haut du Nideck inférieur (alt 534m). 

 

 

 

 

cascade 9503

Cette entrée du donjon a été pratiquée au 19ème siècle à des fins touristiques. La visite des ruines alsaciennes était alors très en vogue. Le train en provenance de Strasbourg déversait son flot de randonneurs dominicaux à la gare d'Urmatt. Les citadins en avaient pour la journée pour parcourir le trajet Urmatt - Nideck - Urmatt.

 

 

 

 

cascade 9511

Le nom de Bourcard de Nidecke apparait dans une charte de 1264. Il est issue d'une famille de Dorlisheim. Le chateau a donc été érigé pendant le Grand Interrègne (1250-1273). En 1336, on parlera de 2 chateaux. Le Nideck sera souvent loué par son propriétaire. Ainsi, en fonction de l'échelle sociale, un prince devra payer 20 florins et 2 arbalètes d'une valeur de 4 florins pièce; un baron devra s'acquitter de 10 florins et une arbalète; etc.. Le propriétaire aura des obligations et doit veiller aux provisions ainsi il y aura toujours en réserve : 30 rézeaux de seigle et de farine, 3 foudres de vin (la sonsomation de 20 défenseurs à raison de 2kg de pain par jour et 2,5 litres de vin...). 

 

 

 

 

cascade 9521

En 1491, le chateau passe aux Mullenheim puis aux Landsberg jusqu'en 1715. Mais la forteresse est depuis longtemps en ruine !

 

 

 

 

cascade 9544

 Le 6 juillet 1886, le Club Vosgien fit apposer cette plaque en bronze, représentant Adelbert von Chamisso, l'auteur du "Riesenfräulein". Pour rédiger son poème, il s'inspire des textes des frères Grimm. 

 

    la légende de la Fille du géant
Un château fort élevait autrefois sa tour hardie au milieu des grands bois.
Il abritait, nous raconte la fable.
De fiers géants, de race redoutable.
Or, il advint que l’enfant du Seigneur, fillette blonde à l’oeil d'azur rêveur,
Vit en jouant une poterne ouverte et s’élança dans la campagne verte.
Quel monde neuf, que de choses à voir, maisons, clochers, ruisseaux, vergers
et vignes, prés, champs dorés,croissant partout leur ligne.
Mais en s’avançant ainsi par le vallon, l’enfant joyeuse vit dans les sillons
un laboureur dont la charrue agile d'un soc aigu perce le sol fertile.
Quel beau jouet !
Et s'emparant de tout jusqu'au jouet, dans sa tunique elle met sa trouvaille,
de ses deux mains la serrant à la taille, sans s’émouvoir trop des cris du rustaud.
En quelques bonds, la fillette est en haut, portant toujours sa charge singulière, dans les replis de l’étoffe légère.
Vois père, vois ce que j'ai pris là-bas.
Qu'est-ce ?
Bien sûr, tu ne devines pas, dit-elle, encore de l’aventure émue.
Quoi, fait le père, un jouet qui remue ?
Mais c'est vivant. répond-elle, oh ! vois, vois et dans sa joie, elle étale à la fois,
riant toujours comme on rit à son âge, le villageois tremblant; et son attelage.
Qu’as·tu fait là mon enfant, à l’heure il faut sortir cela de ma demeure, respectons
le travailleur austère qui nous nourrit en cultivant la terre. Sans lui, crois-moi,
nous n'aurions ni pain doré, ni tissu vaporeux, et notre race puise ses forces
et sève dans ses sueurs, son travail sans trêve.

 

 

 

 

cascade 9551

                                     Escalier menant au Nideck supérieur. 

 

 

 

 

cascade 9563 

Le chateau fut totalement détruit par un incendie en 1636 durant la Guerre de Trente ans. Les pierres sont éclatées par la chaleur dégagée. 

 

 

 

 

cascade 9567

  Tiens, encore un orvet ! 

 

 

 

 

cascade 9571

                   L'ancienne forteresse présente encore son étrave du côté de l'attaque. 

 

 

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 06:49

En ce moment, il est plutôt rare d'avoir une journée entière où il ne pleut pas. Nous partons pour le village de Breitenau, au Sud de Villé, où nous laissons la voiture en lisière de forêt.

On attaque directement avec une grosse montée de 350 mètres de dénivelé pour atteindre la Roche des Fées. Bizarrement, les fées du rocher se transforment en sorcières pour son appellation germanique, le "Hexenfelsen" !

Le sentier vers le Stangenplatz (GR532) est, lui, assez plat. Il sera suivi d'une nouvelle grimpette jusqu'au point culminant de la forêt domaniale de La Vancelle, le rocher du Coucou (alt 856m). Une belle vue du Frankenbourg s'offre à nos yeux.

Encore deux rochers remarquables, celui de la Salière et du Cheval tombé et déjà les premières gouttes tombent. Heureusement nous sommes sous le couvert du feuillage des arbres. Le dernier kilomètre sera vite parcouru !  

 

 

Itiniraire : Parking du Luttenbach (Breitenau) - Roche des Fées - Roche Ronde - Stangenplatz - Rocher du Coucou - Château du Frankenbourg - Place des Charpentiers - Rocher de la Salière - Rocher du Cheval tombé - Breitenau.

Parcours fait en 6h, pauses et visites comprises. 630 mètres de dénivelé positif - Environ 17 Kms.  

 

 

Carte IGN : 3717 ET

 

 

 

Chateau 1036

  Paysage printanier. 

 

 

 

 

Chateau 1059

                                       Roche des Fées ou Hexenfels (alt 754m). 

 

 

 

 

Chateau 1052

                       Sommet de la Roche des Fées. 

 

 

 

 

Chateau 1083

                                        Sous le rocher, une grosse cavité. 

 

 

 

 

Chateau 1091

  La Ronde des Roches (Löjelefelse) ou Rocs des Tours est un haut lieu d'énergie. 

 

 

 

 

 

Chateau 0524 

 Le château de Frankenbourg vu du rocher du Coucou.

 

 

 

 

 

Chateau 1101

 

 

 

 

 

Chateau 1105

  L'abri au pied du Schlossberg (alt 648m). 

 

 

 

 Chateau 1114

Le site du Schlossberg est occupé depuis la préhistoire. 2 enceintes de murs païen entourent la montagne. Le mur est quasiment identique à celui du Mont Ste Odile, quoique nettement moins long.

 

 

 

 

Chateau 1115

        Le point commun est le système d'assemblage à double queue d'aronde en bois.

 

 

 

 

Chateau 1118

 Le Frankenbourg suit les lignes du rocher sur lequel il a été construit (alt 715 m).

 

 

 

 

Chateau 1132

                            C'est l'un des châteaux les plus vieux d'Alsace. Il est cité dès 1125.

 

 

 

 

Chateau 1138

Le puit au premier plan n'est pas un puit mais une citerne à filtration. Il n'y avait pas d'eau au château et on récupérait l'eau pluviale qui s'écoulait des toits et même l'eau de ruissèlement au sol. La source la plus proche coulait hors les mûrs en contre-bas du château au pied du Schlossberg. 

 

 

 

 

 

Chateau 1145

           Son donjon circulaire est fait de beaux blocs à bossage. Du travail soigné.

 

 

 

 

        Chateau 1148

         De nombreuses marques lapidaires couvrent les pierres.

 

 

 

 

   Chateau 1180

 Des marques de tâcherons en forme de fleur de lys. Peu courantes.

 

 

 

 

Chateau 1182

                 D'autres en forme de pinces. Je compte un dizaine de marques différentes.

 

 

 

 

Chateau 1152

Siegebert III de Sarrebrück, connu sous le nom de comte de Werd en est le constructeur. Le château connaitra de nombreux propriétaires. Sa mission était de contrôler la route du sel, du minerais d'argent et la route du vignoble.

 

 

 

 

Chateau 1200

Au fil des siècles, le Frankenbourg sera adapté au progrès de l'artillerie. En 1582, il est frappé par la foudre. En 1631, on y transfert le trésor de Strasbourg devant la menace suedoise. Les toupes de Mansfeld achèveront de le détruire.

 

 

 

 

Chateau 1237

 Le rocher de la Salière (Salzbechsel).

 

 

 

 

Chateau 1252

                         Les premières gouttes sur des feuilles de houx.

 

 

 

 

Chateau 1255

Le rocher du Cheval tombé. Il doit son nom a un accident survenu à cet endroit. Un débardeur du nom de Schramm de Lièpvre chargeait du bois sur son chariot. Un de ses chevaux de trait s'enfuit et tomba du haut du rocher.

 

 

 

 

Chateau 1264

La chapelle Saint Déodat dans la forêt de Breitenau. Un peu plus loin jaillit une source miraculeuse également baptisée du nom du saint. Elle est aujourd'hui captée.  

 

 

Chateau 1262

 

 

 

 

 

Chateau 1265

  Retour sous la pluie...

 

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 08:21

Dans cette seconde partie de notre agréable rando printanière, nous arrivons aux abords de Wangenbourg, un joli village de montagne. Les maisons éparpillées sur les flancs recouverts de sapins en font tout le charme de cette commune qui s'est battie à quelques pas de célèbre château éponyme.

Ce sont les nobles de Wangen qui, en achetant la place forte à Elisabeth de Géroldseck (en 1386), ont donné leur nom à cette forteresse de garnison.

Une manifestation vététistes a eu lieu dans l'enceinte du château ce dimanche et ne voulant pas trop les déranger, nous nous sommes contentés de monter au donjon pentagonal . La vue est à 360° sur le village et la forêt environnante.

 

Itinéraire : Obersteigen - Muhlberg - Himbeerfels - Eichelkopf - Col de la Schleiff - Grotte du Rosskopf - Fontaine Hellwig - Wangenbourg - château - Steigenbach - Obersteigen

Distance : 16 kilomètres - Dénivelé positif : 528 mètres.

 

 Carte IGN : 3715 OT

 

 

La-Schleiff 8594 (FILEminimizer)

Le pont du Rosskopf. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8601 (FILEminimizer)

Une jument près de la maison forestière du Rosskopf. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8611 (FILEminimizer)

Le feuillage vert-tendre contraste avec le vert plus sombre des sapins. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8641 (FILEminimizer)

La fontaine Hellwig (alt 465m), restaurée par le CV de Wasselonne en 1992.

 

 

 

 

La-Schleiff 8654 (FILEminimizer)

Vers Wangenbourg. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8662 (FILEminimizer)

Wangenbourg, aussi appellé "la Suisse d'Alsace". 

 

 

 

 

La-Schleiff 8671 (FILEminimizer)    

Au loin, on aperçoit le donjon. 

 

 

 

 

 La-Schleiff 8678 (FILEminimizer)

  Chat de Wangenbourg.

 

 

 

 

La-Schleiff 8688 (FILEminimizer)

Le château de Wangenbourg. Les nobles de Wangen et Bourcard de Lutzelstein (La Petite Pierre) sont copropriétaires. Ce dernier vend ses parts pour la somme de 600 florins au comte de Saarverden, seigneur de Ribeaupierre

 

 

 

 

La-Schleiff 8691 (FILEminimizer)

L'entrée actuelle du Burg. Le château n'a pas subit les outrages de la Guerre de Trente ans car il est encore décrit "en bon état" dans un texte de 1676. En 1680, il est occupé par 2 compagnies d'infanterie détachées de l'armée de Monclar. Lorsque les soldats quittent la place, ils ont l'indélicatesse de faire sauter la tour Nord, ouvrant ainsi une large brèche dans la muraille.

 

 

 

 

                      La-Schleiff 8704 (FILEminimizer)

Le donjon de 24 mètres de haut, 6 niveaux. Au moyen-âge, on y entrait par la porte située au 3/4 de sa hauteur. L'entrée actuelle n'a été percée qu'au XIXe siècle par des chasseurs de trésors. 

 

 

 

 

              La-Schleiff 8708

 L'année de construction du château est inconnue mais cette marque de tâcheron en forme de clé milite pour la date de 1230. Cette marque apparait également à Eguisheim dont la date de construction est certaine. 

 

 

 

 

                     La-Schleiff 8715 (FILEminimizer)

Un bel escalier permet d'atteindre la plateforme du donjon. Les récits des "chercheurs d'or" du XIXè siècle rapportent qu'on a trouvé plusieurs squelettes enchainés au murs... Il est vrai qu'on parle de "tour des prisonniers" au XVIè siècle !

 

 

 

 

                La-Schleiff 8732 (FILEminimizer)

Chaque château présente généralement une particularité. Celle du Wangenbourg est de posséder de belles archères cruciformes. L'archer ou l'arbaletrier avait un vaste champ de balayage. 

 

 

 

 

                           La-Schleiff 8739 (FILEminimizer)

                            L'église et le village de Wangenbourg. 

 

 

 

La-Schleiff 8742 (FILEminimizer)

Dans la vaste enceinte, on devine les emplacements des batiments.

 

 

 

 

La-Schleiff 8750

La très belle cheminée Renaissance porte les armoiries des Wangen-Géroldseck (à gauche) et des Huffel ( à droite). 

 

 

 

 

La-Schleiff 8751 (FILEminimizer)

Le four à pain, dans la maison de Georges de Wangen. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8752 (FILEminimizer)    

Intérieur du four à pain. 

 

 

 

 

La-Schleiff 8770 (FILEminimizer)

La vierge de Steigenbach (alt 370m). 

 

 

 

 

La-Schleiff 8788 (FILEminimizer)

La chapelle romane de l'Assomption de la Vierge à Obersteigen.

 

 

  Merci de votre visite, à bientôt...

 

 

 

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 06:39

Entre 2 averses, je me décide à faire un tour au mont Sainte Odile. Le printemps s'installe doucement et les arbres commencent à se couvrir d'un feuillage vert-tendre.

Au programme, les ruines presque insignifiantes d'un château médiéval qui a été construit à l'extremité Nord du mur Païen. Avant que le feuillage ne cache complètement les quelques pierres encore les unes sur les autres, je vais faire quelques photos de que fût jadis une forteresse à la réputation imprenable.

La ruine est un peu oubliée des randonneurs, sa fréquentation n'est pas très élevée. D'ailleurs, on en a oublié jusqu'à son véritable nom : le Waldsberg. Il est plus connu sous le nom de Hagelschloss, un nom qu'il emprunte à la vallée qu'il surplombe : le Hagelthal. Son propriétaire le plus célèbre est l'un des chevalier-brigand des plus connu d'Alsace : Walther Erbe...

 

Carte IGN : 3715 ET

 

 

 

 

Chateau 0330 (FILEminimizer) 

Mur Païen. 

 

 

 

 

 

 

a7 (FILEminimizer) 

Le rocher Oberkirch. On l'a appelé ainsi car il constituait un beau point de vue sur Obernai et le château d'Oberkirch. Depuis longtemps la végétation fait écran au panorama !

 

 

 

 

Chateau 0340 (FILEminimizer) 

Le panneau du carrefour. 

 

 

 

 

 

Chateau 0349 (FILEminimizer) 

Rochers ayant servi de carrière pour le mur Païen. 

 

 

 

 

 

Chateau 0361 (FILEminimizer) 

Pierre à bassin. 

 

 

 

 

           Chateau 0367 (FILEminimizer)

 

 

 

 

 

Chateau 0365 (FILEminimizer) 

Vestiges d'une porte étroite dans le Mur Païen. Elle fût mise à jour en 1877 par le professeur Koeberlé qui lui donna son nom. 

 

 

 

 

 

Chateau 0382 (FILEminimizer) 

Le chantier  de Waldsberg est commencé en 1198 mais son maître d'oeuvre est assassiné en 1200. La constuction reprend en 1218 lorsque Frédéric Barberousse sera élu empereur. Ceci pourrait expliquer les différences dans l'appareillage des murs. Des pierres lisses, étroites, succèdent à des pierres à bossage plus grosses.

 

 

 

 

 

Chateau 0384 (FILEminimizer) 

Les constructeurs puisent dans les blocs du mur Païen qui servira également de carrière pour battir le château du Dreistein.

 

Hans Erbe, le père de Walther, est assassiné dans une auberge à Illkirch en 1381. Ce qui alimente la querelle entre les Erbe et Strasbourg. Pour mettre un terme au conflit, une médiation est proposée à Obernai, un peu avant Pâques en 1406. Sur le chemin, les frères Mullenheim et Hans Sturm, un officier de la ville, sont attaqués dans une embuscade. Ils sont pris en otage par Walther qui les emmène au chateau. Seul Lütholff de Mullenheim, grièvement blessé, est libéré. 

 

 

 

 

 

Chateau 0387 (FILEminimizer) 

 Carrière abandonnée près du Waldsberg.

 

 

 

 

Chateau 0415 (FILEminimizer) 

L'impressionnant arc de décharge enjambant 2 rochers. 6 mètres de portée !

 

Pour libérer les otages, la ville de strasbourg met le siège devant le Waldsberg. Ils sont lourdement armés d'arbalètes et surtout des canons. Au bout de 8 jours de siège, les assiègés, qui ne comptaient que 4 hommes, ouvrent les portes de la forteresse qui sera rasée. Le château ne sera plus jamais relevé.

 

 

 

 

Chateau 0386 (FILEminimizer) 

La famille de Rathsamhausen, copropriétaire du Waldsberg, perdra son bien dans l'histoire. La ruine restera en leur propriété jusqu'a la Révolution. 

 

 

 

 

 

 

Chateau 0408 (FILEminimizer) 

 Vestiges du mur-bouclier face à l'attaque.

 

 

 

 

Chateau 0435 (FILEminimizer) 

La porte Nord du mur Païen (Porte Stollberg). Elle est pourvue d'un système défensif assez prononcé.

 

 

 

 

 

Chateau 0447 (FILEminimizer)-copie-1 

L'abri de l'Elsberg sous une averse.

 

 

 

 

   Chateau 0440 (FILEminimizer)    

 

 

 

 

 

Chateau 0450 (FILEminimizer) 

J'aime respirer les odeurs de la forêt juste après la pluie !

 

 

 

 

 

Chateau 0466 (FILEminimizer) 

La Grossmatt.

 

 

 

 

 

Chateau 0472 (FILEminimizer) 

Une toute petite souris près du monastère.

 

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 16:48

La ballade du jour se situe dans les Vosges du Nord, autour du col de l'Ungerthal. Ce col, où l'on trouve un bel abri, est niché dans la forêt domaniale de Niederbronn, à mi-chemin entre Baerenthal et Oberbronn.

Deux ruines médiévales se trouvent dans ce secteur. Le premier château visité est le Grand Arnsbourg. Il est bâti sur une imposante barre de grès rouge. Frédéric Le Borgne (Barberousse) en ordonne la construction afin de protéger la route de Bitche vers l'Alsace. Le second château est le Wasenbourg, qui contraste avec le précédent par sa grâce et son confort. La différence entre l'art roman, massif et austère de l'Arnsbourg est flagrante comparé à l'élégeance et la finesse de l'art gothique du Wasenbourg.

Sur le sentier, on retrouve la tour du Wasenkoepfel qui n'a de panoramique que le nom. Une tour d'à peine 10 mètres de haut, batti en 1887 par le Vogesen club comme on l'appelait alors, à la mémoire du poète August Stoeber.

Mais tout d'abord, partons à la découverte d'un rocher, affleurant à peine à la surface. Ce rocher comporte bien sûr une étrange gravure...

 

 

 

Carte IGN : 3714 ET

 

 

 

 

Wasenbourg 7858

 L'abri du col de l'Ungerthal.

 

 

 

 

 

 Wasenbourg 7875

Ce rocher est appelé le cadran solaire.

Une dalle de grès sur laquelle est grâvée une flèche avec, au centre un trou pour y planter une baguette. La flèche est entourée d'encoches formant un cercle.

 

 

 

 

 Wasenbourg 7873

Elle rappelle une activité disparue au début du XXème siècle, celle des gardiens de porcs. Les animaux étaient emmenés dans la forêt où ils se nourrissaient de faines et de glands. L'ombre d'un baton planté dans le trou indiquait l'heure. La flèche permettait de repérer celle du retour.

 

 

 

 

 

 Wasenbourg 7850

Un coin pic-nic au lieu-dit "Grunschaft". 

 

 

 

 

  Wasenbourg 7709

                                           Borne de 1764.

 

 

 

 

 Wasenbourg 7790

La ruine du Grand Arnsbourg.

Il a été édifié au XIIème siècle par les Hunenbourg. Un peu plus tard un certain Louis de Arnsberg est cité dans les textes.

En 1332, les Sires de Lichtenberg le possède en commun avec les Deux Ponts-Bitche.

 

 

 

 

    Wasenbourg 7837

 Le Grand Arnsbourg a été endommagé par les Rustauds en 1525. Le château est cité "en ruine" après la guerre de 30 ans. Lors de la grande campagne de destruction des châteaux alsaciens ordonné par Louis XIV, le baron de Montclar est chargé de le raser. Seul le donjon, qui doit son salut à ses épaisses murailles, a pu résiter aux charges de poudre noire.

Actuellement la partie supérieure est inaccessible.  

 

 

 

      Wasenbourg 7738

On voit bien les limites des couches sédimentaires déposées durant les millénaires. 

 

 

 

   Wasenbourg 7757 Au Moyen-Age, l'escalier de grès était prolongé d'un escalier en bois pour accéder aux parties supérieures du château. 

 

 

 

 

 Wasenbourg 7759

Au bas du rocher, quelques pans de mûrs ont résité à l'acharnement des troupes du roi Soleil.

 

 

 

 

 Wasenbourg 7841

Il y a une quinzaine d'année, on trouvait ici une échelle métallique qui permettait l'accès au sommet du donjon. L'accès final se faisait par un escalier en grès en colimaçon intégré dans l'épaisseur de la maçonnerie. Le Grand Arnsbourg étant propriété de l'Etat, on y grimpera pas au sommet de si tôt...

 

 

 

 

 Wasenbourg 7840

Ces trous de louves attestent d'une construction du XII ème siècle. Plus tard, les trous de levage seront de section ronde pour permettre l'emploi d'une pince plus efficace.

Il parait que la ruine abritte une cave à vin. Une bonne odeur s'en dégage les années où les récoltes s'annoncent propices. L'entrée de la cave n'a pas encore été découverte...

 

 

 

  Wasenbourg 7846

                           L'ancien chemin creux médiéval accédant au Grand Arnsbourg.

 

 

 

 

 

 Wasenbourg 7852

Col du Holdereck (alt 408 m). 

 

 

 

 

 Wasenbourg 7908

                  La tour d'observation du Wasenkoepfel (alt 526m) au sommet du Reisberg.

 

 

 

 

 Wasenbourg 7918

Elle est dédiée à l'ancien pasteur d'Oberbronn August Stoeber.

 

 

 

     Wasenbourg 7913

  A part la cime des arbres, on n'observe plus grand chose du haut de la tour !

 

 

 

 

 Wasenbourg 7885

Les orvets se font de plus en plus rare. Je me souviens quand j'étais petit, ma grand-mère en avait plein le potager. Ils sont très utiles aux jardiniers.

On pourrait le confondre avec un serpent mais s'en est pas un. Il est de la famille des lézards et comme eux, il a la faculté d'autotomie c'est à dire, il peut perdre le bout de sa queue dès qu'on veut l'attraper. C'est pourquoi on le surnomme le serpent de verre.

 

 

   

 

 

 Wasenbourg 7903

Comme les lézards, il cligne des paupières ce que le serpent ne peut pas.

 

 

 

 

 Wasenbourg 7919

Le confortable Wasenbourg du XIIIème siècle se contente d'un mur-bouclier pour se protéger. Le massif donjon laisse place à un élégeant palais seigneurial. Les petites fenêtres romanes du grand Arnsbourg sont ici remplacées par de grandes baies gothiques.

 

 

 

 

  Wasenbourg 7920

                     Gravure près du Wasenbourg.

 

 

    

 

 

 Wasenbourg 7921

Maison à colombages à Oberbronn.

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 08:15

Lutzelstein ou La Petite Pierre est située dans le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. C'est une petite ville qui vit du tourisme. Un château primitif, mentionné dans les textes à partir de 1212, y était élevé par les comtes d'Eguisheim-Dabo. Le château est donné en fief à Walther de Parva Petra, qui lui donna son nom (Petite Pierre ou Lutzelstein, en langue germanique).

En 1566, le château devint résidence de Georges-Jean de Veldenz (Jerri-Hans), comte palatin. Il développe l'exploitation forestière et minière.

En 1677, l'Armée Royale occupe les lieux. 4 années plus tard, Vauban est chargé d'en améliorer les fortifications.

Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est son approvisionnement en eau et particulièrement les puits et les citernes souterraines qui sont installés depuis le 16ème siècle sous la vieille ville (Staedtel).

 

Carte IGN : 3714 ET

 

 

 

 

 

Chateau 1415 (FILEminimizer) 

Pour accéder aux citernes, il faut contourner le château.

 

 

 

 

 

                      Chateau 1417 (FILEminimizer) 

L'entrée se trouve sous ce rocher. Autrefois, elle était protégée par d'épaisses murailles dont on voit encore quelques vestiges. 

 

 

 

 

 

Chateau 1418 (FILEminimizer) 

Un plan à l'entrée des citernes explique les différentes étapes des travaux.

L'eau est un problème à La Petite Pierre. Dans un texte ancien, on retrouve ceci : "La source de l'Altenbourg est à 2 portées d'arbalète à l'extérieur des mûrs, par ailleurs, le seigneur est obligé d'entretenir un valet et un cheval qui ne font que chercher l'eau pour le château et la ville".

Plus tard, des canalisations (des tuyaux en bois) ont été posées pour ramener l'eau des sources de l'Altenbourg en ville. Ces canalisations ne pouvaient être enterrées à cause de la nature du sol, très rocailleuse. Ainsi exposés aux intempéries, la durée de vie des tuyaux en bois n'exèdait pas 4 ans. En hiver, les canalisations sont protégées du gel en les recouvrant avec du fumier, ce qui en accélérait la pourriture ! 

 

 

 

 

Chateau 1424 (FILEminimizer) 

La citerne Sud.

Les traces des poiterolles sont visibles. Il y a quelques années, lors de ma dernière visite, les citernes étaient éclairées par des lampes. Tout est actuellement vandalisé. Heureusement, j'avais ma frontale.

La préférence de la garnison du château va à la fontaine alimentée par les sources de l'Altenbourg. Celles-ci risquent d'être coupées en cas de siège, d'où la nécéssité de creuser des puits dans l'enceinte de la forteresse. 

 

 

 

 

Chateau 1468 (FILEminimizer)    

 En levant les yeux, on voit le puit Sud (14,28m).

 

 

 

 

 

Chateau 1440 (FILEminimizer) 

 La galerie latérale Est, éclairée par ma lampe frontale. 

 

 

 

 

 

                     Chateau 1442 (FILEminimizer) 

La galerie principale débouche sur le puit Nord. Cette galerie est longue et étroite. Elle était aussi éclairée. J'espère que l'installation va être remise en état ...

Le puit Nord a été creusé en premier. Il ne délivrait que 175 litres d'eau par jour, ce qui est insuffisant pour subvenir aux besoins des hommes et des bêtes du château et de la ville.   

 

 

 

 

 

Chateau 1445 (FILEminimizer) 

Le conduit du puit Nord mesure 26,70 mètres.

 

 

 

 

 

Chateau 1473 (FILEminimizer) 

La citerne et le puit Sud délivrent plus de 2000 litres d'eau par jour. Les parois ont été étanchéifiées par une couche d'argile.

Dans une archive de 1732, on a retrouvé ceci : " On a payé au charpentier qui a fourni 2 grands seaux la somme de 17 livres, 13 sols et 4 deniers" et " Au maréchal pour les bandages, pivots et la chaîne et pour avoir ferré les 2 seaux, la somme de 12 livres".

Des seaux, dont la anse s'est brisée, ont été retrouvés au fond des 2 puits. 

 

 

 

 

 

                         Chateau 1481 (FILEminimizer) 

                                   Le château de La Petite Pierre en Hiver. 

 

 

 

 

 

Chateau 1506 (FILEminimizer)

 

 

 

 

 

                          Chateau 1498 (FILEminimizer)

 

 

 

 

 

 

Chateau 1630 (FILEminimizer) 

Un des puits débouche sur une place du Staedtel. Autrefois, il était recouvert d'un toit et d'un mécanisme permettant d'en tirer l'eau. 

 

 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 13:04

Jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais mis en ligne de photos du château médiéval du Haut-Barr. Pourtant, j'y monte très souvent car c'est un endroit vraiment envoutant. Rassurez-vous, il n'y aura pas (encore..) de grosse étude approfondie sur chaque pierre de la forteresse, mais seulement un aperçu d'une partie du château fort, en particulier de la chapelle castrale. En ces temps de la période de l'Avent, les Amis de la Chapelle du Haut-Barr ont à nouveau décoré l'intérieur et remis en place la charmante crèche de Noël. Un signe d'espoir quand beaucoup nous cassent les oreilles avec leur fin du monde annoncée !

Je parlerai brièvement de la tour du puit et du Markfels, le rocher le plus au Sud qui est relié au rocher médian par le fameux pont du Diable et sa légende... 

 

Carte IGN : 3715 OT

 

 

 

 

Saverne 0310 (FILEminimizer) 

La belle chapelle du Haut-Barr. Elle a été consacrée en 1291 par Conrad de Lichtenberg, évêque de Strasbourg. Elle est dédiée à Saint Nicolas et à la Sainte Trinité. La nef est romane tandis que le choeur est gothique.

 

 

 

 

Saverne 0318 (FILEminimizer) 

La crèche se trouve dans le choeur de la chapelle. Appuyez sur le bouton-poussoir et tout s'illumine pendant que retentissent de douces mélodies de Noël !

 

 

 

 

 Saverne 0332 (FILEminimizer) 

  Au dessus trône une maquette du château avec le célèbre pont.

 

 

 

Saverne 0367 (FILEminimizer) 

 On peut voir la crèche du 1er dimanche de l'Avent à fin janvier.

 

 

 

 

                             Saverne 0341 (FILEminimizer) 

                                                  Le bénitier en forme de tête médiévale.

 

 

 

 

                      Saverne 0359 (FILEminimizer)

Depuis sa consécration, la chapelle est un important lieu de pèlerinage. D'ailleurs, il est accordé une indulgence de 40 jours à chaque pèlerin venant y faire ses prières !

 

 

 

 

Saverne 0312 (FILEminimizer) 

Sur un frise lombarde ornant la chapelle, une tête de chat est sculptée, censée éloigner le mauvais oeil.

 

 

 

                                Saverne 0376 (FILEminimizer)    

             Une autre tête, un peu sombre, mais qui a gardé ses cheveux, dirait on !

 

 

 

 

  Saverne 0369 (FILEminimizer)    

    Une autre tête. 

 

 

 

 

                     Saverne 0386 (FILEminimizer) 

                                             Et encore une autre.   

 

 

 

 

Saverne 0398 (FILEminimizer) 

 Vue sur la plaine embrumée et sur le Schwarzwald, comme ils disent là-bas.

 

 

 

 

                                Saverne 0397 (FILEminimizer) 

                                 Un bonhomme de neige un peu rabougri.

 

 

 

 

                      Saverne 0383 (FILEminimizer) 

Vue sur la cour d'accès. La tour carrée coincée entre le batiment et le rocher se nomme "tour "du puit".

 

 

 

 

             Saverne 0406 (FILEminimizer)

    Un étroit passage permettant d'accéder au haut de la tour du puit.

 

 

 

 

Saverne 0409 (FILEminimizer) 

Intérieur de la tour abritant le puit. C'est en fait le second puit du castel.

L'approvisionnement en eau était vitale pour un château et particulièrement contraignant pour un château de montagne comme le Haut-Barr. Il était important qu'un point d'eau se trouve à l'intérieur des mûrs, surtout en cas de siège. Un puit est toujours préférable à une citerne où l'eau est stagnante. Creuser un puit coute très cher et celui de notre château était particulèrement onéreux car il est profond d'une centaine de mètres, parait-il, ce qui est énorme !

 

 

 

 

 

 Saverne 0518 (FILEminimizer) 

Le puisatier avait trouvé une source passant sous le rocher médian. Un premier puit est creusé à l'Ouest de ce rocher (à l'arrière du château). Avant d'y trouver de l'eau, l'ouvrage dû être abandonné car une faille de la roche empêche l'eau d'y rester. C'est à ce moment-là que le second puit est creusé, à l'intérieur de la forteresse cette fois-ci. Au château du Haut Koenigsbourg on retrouve également 2 puits avortés. Ce sont les 3 seuls en Alsace.

 

 

 

 

                  Saverne 0411 (FILEminimizer) 

La chapelle Saint Nicolas vue du rocher médian. A l'origine, le sanctuaire était surmonté d'un étage qui au XVIème siècle servit de résidence aux dames.  

 

 

 

 

Saverne 0417 (FILEminimizer) 

 Le vertigineux pont du Diable reliant le Markfels au rocher médian . En voici la légende :

 

"Un premier pont unissant les deux rochers fut construit. Lors de sa construction, au moment où les ouvriers allaient mettre la dernière main à l'ouvrage, celui-ci s'effondra. Une deuxième, puis une troisième tentative de construction connurent le même sort. Les ouvriers commençaient à désespérer. C'est alors que se présenta un tailleur de pierres qui assura pouvoir bâtir le pont tout seul, en une nuit. Tout d'abord l'on se gaussa, mais devant son insistance l'évêque lui laissa tenter sa chance. Mais quel salaire demanderait-il ? Le tailleur de pierre se dévoila alors : il n'était autre que le diable et demandait pour prix de son ouvrage l'âme du premier être vivant qui traverserait le pont. "Affaire conclue !", décida l'évêque. Le lendemain, le pont était bâti et le diable attendait son salaire. Mais l'évêque avait bien préparé son coup. Ses hommes avaient capturé un chien errant et ils lui firent traverser avant quiconque le nouveau pont. Le diable en fut pour ses frais. De colère, il frappa si durement le rocher de ses pattes de bouc qu'il y laissa ses empreintes. Mais le marché avait été respecté des deux côtés." 

 

 

 

 

 

Saverne 0424 (FILEminimizer) 

 Un voile laiteux coule dans la vallée de la Zorn.    

 

 

 

 

Saverne 0432 (FILEminimizer) 

 Le village de Haegen tente désesperément d'émerger.

 

 

 

 

Saverne 0439 (FILEminimizer) 

  Le Haut-Barr sous la neige.

 

 

 

 

                            Saverne 0449b (FILEminimizer) 

L'entrée de la tour du puit. On remarque le système de verrouillage. Bien plus tard, les occupants du Haut Barr utilisèrent la source du Misthalbaechel située sur le flanc Ouest du Grand Géroldseck. Son eau est de bien meilleur qualité que celle du puit. Une planche de bois récepérée lors d'une fouille récente de la source est datée par dendrochronologie entre 1493 et 1510, date à laquelle le Grand Géroldseck était déjà détruit.

 

 

 

 

Saverne 0473 (FILEminimizer) 

Le Markfels et le pont du Diable.

C'est en 1168, sur les conseils de l'empereur Frédéric Barberousse, que l'évêque Robert de Strasbourg acheta le 3ème rocher qui compose la barre de grès. Ce rocher appartient à l'époque à l'abbaye de Marmoutier. La transaction se fera avec Anselm de Géroldseck, avoué de l'abbaye. En échange du rocher, l'évêque donna à l'abbaye de Marmoutier un cens sur le village de Gingsheim. 

 

 

 

 

                   Saverne 0457 (FILEminimizer)

                  Des têtes abîmées au bas du Markfels. 

 

 

 

                                Saverne 0459 (FILEminimizer) 

                                                       Abîmées ou inachevées...

 

 

 

 

 Saverne 0507 (FILEminimizer)    

 Une autre jusqu'ici inconnue sur l'arrête d'un rocher.

 

 

 

Saverne 0521 (FILEminimizer)

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 07:46

Cette rando d'automne nous conduira devant 2 ruines médiévales. Jadis, c'était 2 beaux châteaux forts qui avaient la particularité d'être construits en granite, abondant à cet endroit. En effet, l'érosion est telle que la couche de grès friable à fait place à la roche granitique, qui maintenant, affleure à la surface.

Le granite est bien plus dur que le grès des Vosges et le temps n'a que peu d'effets sur la pierre. Sa dûreté à aussi un inconvénient : il est très difficile à tailler, d'ailleurs, il ne se taille que grossièrement, impossible d'en faire de jolies pierres à bossages et encore moins de la "dentelle" comme celle qui orne la cathédrale de Strasbourg par exemple.

En dehors de ces 2 témoins du passé, nous passerons devant les faibles vestiges de la chapelle Sainte Anne, dont nous savons au final, peu de choses. 

 

Carte IGN : 3717 ET

 

 

 

 

Chateau 0439 (FILEminimizer) 

 La forêt domaniale d'Andlau.

 

 

 

 

Chateau 0442 (FILEminimizer) 

Nous voici déjà au beau château de Spesbourg (alt 460m). Il a été construit entre 1246 et 1250 sur un éperon du Rothmannberg par Alexandre Von Dicka, avoué de l'abbaye d'Andlau. 

 

 

 

 

Chateau 0443 (FILEminimizer) 

Il passera ensuite aux mains des nobles d'Andlau. La forteresse sera ruinée en 1630 durant la Guerre de Trente ans, alors qu'elle servait de refuge aux habitants des environs. A la révolution, le bâtiment sert de carrière pour d'autres constructions. Les encadrements en grès des fenêtres ont certainement été pillés à cette époque.

 

 

 

 

Chateau 0445 (FILEminimizer) 

L'intérieur est vaste et chauffé par de nombreuses cheminées monumentales. 

 

 

 

Chateau 0446 (FILEminimizer) 

 L'oeil attentif observera des marques de tacherons particulières.

 

 

 

 

Chateau 0447 (FILEminimizer) 

Le sexe féminin n'est pas un signe lapidaire commun. 

 

 

 

 

    Chateau 0449 (FILEminimizer) 

      Une seconde marque de tâcheron en forme de vulve. 

 

 

 

 

Chateau 0489 (FILEminimizer) 

 Le grès des vosges a été ramené de très loin pour faire cette belle fenêtre à menaux et oculus sculpté.

 

 

 

 

    Chateau 0469 (FILEminimizer) 

    Une autre marque de tâcheron orne cette pierre.

 

 

 

 

Chateau 0475 (FILEminimizer) 

Des vestiges de peintures sont encore visibles dans l'arc brisé d'une fenêtre. 

 

 

 

 

Chateau 0482 (FILEminimizer) 

Vue sur la vallée et la ville d'Andlau. 

 

 

 

 

Chateau 0487 (FILEminimizer) 

 Le Haut Andlau, vu du Spesbourg.

 

 

 

Chateau 0486 (FILEminimizer)

 

 

 

 

 

 

Chateau 0497 (FILEminimizer) 

Le Hungerplatz, qui veut dire littéralement " Place de la Faim". 

 

 

 

Chateau 0505 (FILEminimizer)

 

 

 

 

 

 

Chateau 0515 (FILEminimizer) 

 Le "vaisseau" de l'Andlau et ses 2 belles tours rondes (alt 437m), trône au Silberberg.

 

 

 

 

Chateau 0526 (FILEminimizer) 

Les nombreuses ouvertures romanes laissent entrer un maximum de lumière. La place était habitée jusqu'en 1796. Au XIXe siècle, le château possédait encore sa toiture.    

 

 

 

 

Chateau 0530 (FILEminimizer) 

  Notre repas.

 

 

 

 

  Chateau 0548 (FILEminimizer) 

  Sur ce corbeau, les armes de la famille d'Andlau.

 

 

 

 

Chateau 0576 (FILEminimizer) 

Il ne reste plus qu'un pan de mur de la chapelle Sainte Anne, probablement ruinée lors de la Guerre des Rustauds, en 1525.( alt 340m) 

 

 

 

 

Chateau 0578 (FILEminimizer) 

La chapelle Sainte Anne faisait partie d'un ancien ermitage. 

 

 

 

Chateau 0599 (FILEminimizer)

 

 

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