24 août 2016
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Depuis la Haute Pierre, un château médiéval dominait la ville de Moyenmoutier. Il y a mille ans, l'abbaye en contre-bas jouissait d'une prospérité remarquable. Ses richesses attirent un certain Hubert Parroye qui s'autoproclame protecteur de l'abbaye et sire de Haute Pierre. C'est donc ce château perché tout en haut de ce rocher qu'il se fait construire. Mais le protecteur va vite se transformer en pillard, menant la vie rude aux moines et en terrorisant la population. Le duc de Lorraine mettra un terme à toutes ces exactions en assiégeant la forteresse. Lentement, le château tomba dans l'anonymat et personne ne sait exactement que sont devenues ses vieilles pierres ...
La crète entre ce vieux château, dont il ne reste d'ailleurs plus que des escaliers taillés dans le roc, est recouverte de rochers étranges. L'Histoire se les appropriera une fois de plus pendant le premier conflit mondial. Les soldats y ont trouvé abri en se protégeant parfois derrière des parapets de pierre sèches. Du côté de Senones, l'armée allemande avait largement fortifié le bout de la crète en bétonnant des bunkers et en utilisant les imposants rochers comme observatoires.
Carte IGN : 3617 OT
Itinéraire : Moyenmoutier - Haute Pierre - Haute Murée - Roche de la Balance - Rochers des Lanceux - chapelle de Malfosse - basse de Malfosse - Roche Mère Henry - Croix de Malfosse - Moyenmoutier
En montant vers la Haute Pierre
Maigres vestiges d'un château médiéval !
La vue sur la vallée du Rabodeau
Cette table naturelle porte ce petit texte : "Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses"
Des murets en pierres sèches courent sous la roche de Lanceux
Dalle sommitale du Lanceux
Perdue en pleine forêt, la petite chapelle de Malfosse
Au bas de la pente coule une source, c'est la fontaine Adrienne
Venez découvrir son poème gravé dans la pierre ...
On a une jolie vue depuis le rocher-observatoire de la Roche Mère Henry
Durant la Grande Guerre, l'armée allemande avait bétonné une bonne partie de la crête dominant Senones et la vallée du Rabodeau
Ces barbelés ont cent ans
Le monument Sartorio dont la restauration est maintenant achevée
C'est fini pour aujourd'hui, à bientôt !
Publié par Guy
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Rochers
6 août 2016
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Dans le vallon du Schwarzbach, un petit cours d'eau baigne les communes de Dambach et Neunhoffen. On y raconte que jadis, un couple de géants se disputait du matin au soir. Lorsqu'ils élevaient la voix, les montagnes tremblaient ! En plus de cela, il arrivait qu'ils se jettaient tout ce qui leur tombait sous la main. Excédés par tant de violences, les habitants demandaient alors l'aide de Dieu pour mettre un terme à tout cela. Mais rien ne bougeait jusqu'au jour où, la colère entre les deux géants fût telle que des rochers lancés par le couple s'abattent sur les maisons des pauvres villageois. Cette fois s'en était trop et, en voyant les huttes détruites, Dieu entra dans une colère noire; pour les punir, il les transforma en géants de pierre que l'on peut toujours encore voir sur la crête du Modenberg !
Aujourd'hui, il semblerait qu'on se soit trompé dans l'appellation des deux rochers. On aurait inversé les deux et attribué le nom de "Rocher de l'Homme" au monolithe fin et élancé alors que le rocher massif et trapu porte le nom de rocher de la Femme ! Pourtant, dans les années 50, l'actuel rocher de l'Homme était très prisé pour la pratique de l'escalade et dans son livre de sommet on pouvait lire "Weibelstein" ...
Carte IGN : 3713 ET
Un géant de grès au Modenberg
Le rocher de l'Homme, en réalité la Femme !
Le bout de la crête porte sur les villages de Dambach et Neunhoffen
L'actuel rocher de la Femme
Les polissoirs en étoile de la Liescbach
Un autre géant des Vosges ...
Publié par Guy
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Rochers
24 juillet 2016
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La montagne la plus énigmatique des Vosges est sans doute le Taennchel. Telle que nous la connaissons actuellement, elle est recouverte d'épaisses forêts comme toutes les autres. Mais en fut-il également ainsi à l'époque Celte ? Probablement que non. Les bruyères tapissaient les pentes raides et le sommet, et les rochers, gigantesques, dominaient tout le paysage. De plus, leurs formes étranges attiraient imanquablement les hommes.
On ne sait pas s'ils vécurent ici de façon permanente mais les spécialistes pensent qu'ils venaient ici qu'occasionnellement pour une utilisation cultuelle des lieux. Il reste un certain nombre de vestiges mis en place par les Celtes, comme des pierres aujourd'hui renversées mais qui sont difficilement décelable par un oeil non averti.
Tant de merveilles se cachent en ces lieux mais vaut mieux être accompagné d'un guide pour en profiter pleinement. Ainsi, on peut écouter le battement de coeur de la montagne et en ressentir les vibrations en s'appuyant contre le rocher ! D'autres rochers transmettent leur force tellurique venue des entrailles de la Terre, d'autres encore, nous permettent de nous reposer et de méditer au calme. Mais avant toute chose, il convient de se libérer l'esprit et de se préparer à recevoir l'héritage de nos anciens ...
Carte IGN : 3717 ET
Préparation avant d'accéder au sommet ...
D'antiques chemins parcourent la forêt
Avec vue sur la vallée de Lièpvre
Des volumes creusés dans le roc forment ce qu'on appelle des vulves
Dans les entrailles de la roche
L'abri des Russes rebaptisé l'abri Raymond en l'honneur de celui qui la trouvé !
Ces rochers à bassins forment comme une épine dorsale de la montagne sacrée ...
Tant de légendes gravitent autour du rocher des anneaux
La galerie de la source des Esprits s'enfonce de quelques mètres dans la montagne
Vue sur le Haut Koenigsbourg et la plaine d'Alsace
Publié par Guy
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Rochers
29 juin 2016
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C'est par une météo automnale que nous prenons le départ de cette randonnée au col de la Schleiff. La place est encore déserte ce dimanche matin, à l'exception d'une personne qui est venue ramener du ravitaillement pour le barbecue de midi. Visiblement beaucoup de monde est attendu pour participer au repas ...
Dans un premier temps, nous partons vers le col de la Wetzlach en passant par la barre rocheuse appelée Steinerne Maennel. C'est à ce moment là que le soleil émerge enfin de l'épaisse couche nuageuse qui le cachait jusqu'alors. Est-ce grâce au jeu d'ombres et de lumières que la silhouette d'un animal se dessine soudain sur la roche ? Combien de fois suis-je passé devant ce rocher sans remarquer sa présence ? En fait, c'est par hasard que je le vis, en vérifiant le résultat d'un cliché que je venais de prendre que cet "éléphant" est apparu sur le petit écran de l'appareil photo.
Pas loin de la voie romaine provenant du col du Wolfsberg, qui faisait d'ailleurs partie du réseau routier appelé "la route du sel" au Moyen Age, se dressent des menhirs faisant certainement office de bornes. Ce jour, nous en avons trouvé deux. L'un se trouve caché dans les bois et l'autre est dressé dans une petite claire, au milieu d'une sapinière ...
Carte IGN : 3715 OT
Le petit abri de la Schleiff, un dimanche matin bien gris ...
Le Backofenfelsen et sa vue panoramique .. par temps clair évidemment !
La silhouette du rocher de Dabo à travers les nuages bas
Un rayon de soleil met en couleurs le Steinerne Maennel
Dom en pleine méditation, juste aux pieds de l'éléphant !
Tiens, une chevrette bien curieuse !
Il y a du monde à la Schleiff !
Traces de passage de chariots sur les pavés de la voie romaine
Une pierre levée dans la forêt
Et une autre pierre levée dans la petite clairière
Rocher d'escalade du Muhlberg
Le sommet du Muhlberg offre une vue exceptionnelle sur Obersteigen
Coucher de soleil sur le Géroldseck
Publié par Guy
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Rochers
10 juin 2016
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14:36
Les dernières pluies et orages ont rendu l'atmosphère lourde. Dans le bois de Wackenberg, l'air est saturé d'humidité. Je dégouline de sueur rien qu'en progressant sur un sentier sans dénivelé. Aujourd'hui, je pars à la découverte des rochers du Rehthal. Une barre rocheuse court en parallèle de la route D45, entre Hommert et Guntzviller (pour avoir une vision large).
Les sentiers, envahis par une végétation dense, sont également gorgés d'eau. J'ai l'impression de me retrouver au fin fond d'une forêt amazonienne. La canopée est si touffue qu'elle laisse à peine passer la clarté du jour. Des petits torrents se sont improvisés et se laissent tomber du haut des rochers. Par endroit, un tapis de champignons recouvre le sol : ils ne me semblent pas comestibles !
L'endroit est peu fréquenté, les fougères sont maîtresses de la moindre clairière. La forêt est tellement détrempée que je peux me poser ni par terre ni sur un rocher ou un tronc d'arbre pour déjeuner. Quelques stères de bois au soleil feront office de table et chaise. Dans une propriété privée, je tombe sur la belle chapelle dédiée à Saint Vincent de Paul. Le petit sanctuaire est ouvert aux visiteurs ...
Carte IGN : 3715 OT
Des lierres grimpent le long de la roche
Les trop pleins d'eau glissent vers le sentier transformé en ruisseau
Les rochers de la vallée du Rehthal
Un passage dans une roche à galets
Une chevrette et ses deux faons dans le Rehthal
Une pelote de réjection d'un faucon pèlerin..
Au pied de cette falaise, un sanglier somnolait dans les fougères
Haselbourg et Schaeferhof
La jolie chapelle St Vincent de Paul au sommet du Wackenberg
Au dessus de l'autel se trouve une peinture représentant St Vincent secourant les enfants. La toile n'est pas signée.
Publié par Guy
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Rochers
4 juin 2016
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La Pierre d'Appel se situe à l'extrémité orientale de la côte de Répy, dans le département des Vosges. Le promontoire domine la confluence de plusieurs vallées (Meurthe, Rabodeau, Plaine, Valdange). Le site est placé à un carrefour de voies importantes venant de Metz, Colmar, Langres et Strasbourg. Sept enceintes gauloises entourent le bassin de Saint Dié et celle de la Pierre d'Appel serait la plus vaste. Les fouilles archéologiques ont permis de découvrir plusieurs emplacements d'ateliers de travail du métal, des monnaies gauloises et romaines et des lieux de sépultures.
La forêt domaniale de la Côte de Répy est truffée de tout un bestiaire de rochers. Aucun doute que Jean de La Fontaine se soit inspiré des noms de ces rochers pour écrire ses fables ! On y découvre le rocher des Corbeaux suivi de celui du Renard, il y a aussi le rocher du Bouc et celui du Coucou mais plus intriguant est le rocher des Pingouins ... On serait en droit de se demander ce qu'un pingouin vient faire là !
Le parcours est également parsemé de pierres à bassins plus ou moins profonds. Le bechot des Corbeaux situé dans l'enceinte gauloise est la plus importante. Le chaudron des fées attire l'attention des promeneurs et on en voit souvent qui s'y attardent avec des pendules. Le rocher le plus étrange est sûrement la pierre cornue, une forme inhabituelle pour un rocher.
Pour changer de sujet, et tout à fait entre nous, connaissez vous le secret d'éternelle jeunesse de Johnny Hallyday ? Eh bien Johnny est un fervent pratiquant de la randonnée ! Si si, je vous assure ! Je peux vous l'affirmer car je l'ai rencontré aux roches de Faucompierre. Sac à dos, santiags de marche et lunette noire... Si c'est pas ça la Roc' n' roll attitude !
Carte IGN : 3617 OT
Itinéraire : Pierre d'Appel - roche du Bouc - chaudron des Fées - Pierre Cornue - rocher des Corbeaux - Menhir des Lèches - roches de Faucompierre - rocher du Renard - Tête de Répy - roche des Baliseurs - roche des Pingouins - promontoire de la Pierre d'Appel.
L'abbaye Saint Pierre d'Etival - Clairefontaine
Cette pierre à bassin se trouve dans l'enceinte du camp gaulois. Elle se nomme pierre de la Poêle ou Bechot des corbeaux
Un frêle pilier soutient cette lourde dalle ! Ici, on l'appelle la pierre aux Marmots
La roche du Bouc offre une belle vue sur la plaine d'Etival-Clairefontaine
Un rayon de soleil illumine un bassin du chaudron des fées ...
La pierre cornue, gardienne de 12 bassins ...
On a un beau panorama sur la forêt domaniale de Rambervillers
Je me suis mis à côté du menhir de la Lèche pour donner une idée de sa taille
Les premiers rochers de Faucompièrre
La grande table de Faucompierre
Ma salle à manger du jour
Johnny Hallyday est un randonneur ... Salut à toi Jean-Luc !
La table d'orientation de la Tête de Répy
Une borne portant une croix de Lorraine
La Roche des Pingouins ...
Un des murs d'enceinte de l'oppidum gaulois
A l'extrémité du camp se trouve le promontoire fortifié de la Pierre d'Appel
Et là, c'est Micky mouse qui joue au tennis !!
Merci de votre visite et à bientôt !
Publié par Guy
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Rochers
14 mai 2016
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Il y a près de mille ans, ce rocher portait un château fort. Il a été rasé depuis mais, la plateforme n'est pas restée nue très longtemps. Les hommes y ont ensuite bâti une chapelle. Mais avant cela, bien avant le château fort, les occupants des lieux y ont probablement laissé des traces de leur quotidien. Je le crois volontiers.
Un peu plus loin, la mythologie nordique a donné le nom d'un de ses dieux à un petit hameau. Ballerstein aurait comme origine "Baldur", le dieu de la lumière, fils d'Odin et de Frigg. Ballerstein signifierait pierre au soleil. Dans la forêt qui entoure le hameau, il y a foison de rochers plus mystérieux les uns que les autres. Les celtes y ont laissé des empreintes de leur passage. Un mur d'enceinte, des marches taillées, des bassins pour leur culte, des signes sur les pierres et bien sûr, du houx en abondance...
Sur un rocher, Albert Fuchs a cru voir des écritures sibylliques destinées aux dieux. Une pierre votive, en quelque sorte. Il croit y voir des lettres ressemblant à des U des T, Y ou V... En observant de plus près le rocher, on s'aperçoit que ces stries ont été obtenues par frottement, par usure, mais en aucun cas elles ont été taillées. Nous sommes donc en présence de polissoirs où l'homme façonnait ses outils et ses armes, il y a environ 4000 ans ...
Carte IGN : 3715 OT
Le soleil se lève au rocher de Dabo
La chapelle est incendiée...
Doucement, le village s'éveille ...
Les pierres sortent de l'ombre..
Les "premières" du printemps ...
Le sentier paraît minuscule au bas des géants de grès
Une volée de marche passe derrière la tête de singe...
Dans le vallon, Schaeferhof est dominé par le petit village de Haselbourg
Baldur, si beau d'apparence et si clair qu'il en est lumineux...
Une ancienne pierre levée
Le passage étroit par lequel on pénètre dans ce monde mystérieux...
Cette pierre dressée rougeoie encore des premières heures du jour
Une Vierge veille sur un trésor ...
Des polissoirs laissés par nos ancêtres
Publié par Guy
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Rochers
1 mai 2016
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Les Vosges du Nord sont bien connues pour leurs rochers ruiniformes qui trônent aux sommet des crêtes. La plupart sont accessibles et offrent de beaux points de vues sur la région, encore faut-il que les conditions météorologiques le permettent... C'est donc par un temps humide et frais que se déroule cette balade autour d'Eguelshardt.
Les Vosges sont fréquentées depuis la préhistoire et les vaisseaux de grès attirent les hommes depuis bien longtemps. Sur certains rochers, on a retrouvé des traces de leur passage, le plus souvent sous forme d'empreintes laissées par l'affûtage de leurs outils. Ces empreintes dans la pierre sont appelées polissoirs.
Un long travail de plusieurs centaines d'heures était necéssaire pour donner du tranchant à une hâche. Peut on imaginer la vie quotidienne de ces hommes couverts de simples peaux de bêtes ? Comment se logeaient-ils ? Comment chassaient-ils ?, Mangeaient-ils toujours à leur faim ? Que faisaient-ils quand ils ne chassaient pas ? Tant de questions auxquelles il est encore difficile de répondre ...
Carte IGN : 3713 ET
Un calice dans la forêt de Gauchshardt.
Rien de tel qu'un peu d'escalade pour se réchauffer par temps maussade...
Un des seuls rayons de soleil de la journée à la roche des éboulis.
Une main bienveillante a placé un coeur sous l'arche ...
Le sommet est accessible au prix d'un peu d'escalade.
On dirait que la pluie ne convient pas à monsieur !
Gros nuages sur Eguelshardt et le Schwitzerlandel
Un rocher très fréquenté..
Une strie en forme de quille de bateau.
Déjeuner dans l'abri du Nid.
Des fraises qui ne viennent pas d'Espagne !
Des polissoirs du néolithique.
Ces inscriptions sont nettement plus contemporaines !
Inscriptions dans la région du Waldeck.
Publié par Guy
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Rochers
11 avril 2016
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C'est une belle randonnée printanière avec pas mal de dénivelés, très aérienne, sur les hauteurs de Saint Dié-des-Vosges. Certains rochers de la forêt domaniale du massif de Kemberg sont aménagés avec des garde-fous pour permettre de jouir du panorama en toute sécurité. Ces rochers offrent pour la plupart, de jolies vues sur la ville de St Dié. L'un des plus beau rocher sur mon itinéraire, le plus impressionnant en tout cas, est le rocher de Saint Martin. En fait, ce sont plusieurs rochers qui ont été reliés entre eux par des passerelles métalliques. Le grès porte de nombreuses gravures et graffitis, de toutes les époques... Ce belvédère est tellement accueillant que j'en fait ma salle à manger du jour !
Carte IGN : 3617 OT
Itinéraire : Aire des Trois Fauteuils - Rocher de l'Enclume - Roche d'Anozel - Roches de Pierre Percée - Rocher du Kiosque - Fontaine des Chevaux - Roches St Martin - Ronde Tête - Fontaine du sapin qui pisse.
Départ au lieu dit des Trois Fauteuils
Gravure sur la plateforme du rocher
Et là, c'est la ville des déodatiens...
Encore une borne armoriée
Une joggeuse vient d'arriver au rocher d'Anozel
Au bas du rocher de Pierre Percée
Sur le sentier des Ducs (GR 533)
Lui aussi offre une jolie vue sur la cité de Déodat
La fontaine des Chevaux, un abreuvoir sommaire...
Un tout nouvel abri au col des roches de St Martin
Une dernière vue des roches de St Martin
Une fontaine a été aménagée au lieu dit du sapin qui pisse
Publié par Guy
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Rochers
7 avril 2016
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La vaste forêt qui entoure la ruine du Waldeck et ses étangs sort peu à peu de sa léthargie hivernale. Les arbres sont encore dépourvus de feuillage et n'arrivent pas encore à cacher les navires de grès échoués au sommet des montagnes. Quand on n'a pas l'habitude des forêts des Vosges du Nord, on a l'impression que tout se ressemble. De plus, les sentiers balisés ne sont pas légion ! Pour ne pas se perdre dans les dédales de rochers, mieux vaut se munir d'une bonne carte ... ou d'un guide !
Le guide qui me montre les secrets des environs est pour ainsi dire né ici. Chaque arbre, chaque rocher fait partie de son ADN. Ces sentiers sauvages, elle a su les apprivoiser. Quand on lui dit qu'elle habite dans la forêt, elle répond :" C'est la forêt qui habite en moi..."
Nous partons donc à la découverte de ces rochers ruiniformes si typiques des Vosges du Nord, en ne perdant jamais de vue le vieux donjon du Waldeck...
Carte IGN : 3713 ET
Le donjon du Waldeck se mire dans les eaux sombres d'un étang.
La fontaine Schangbrunnen nous fait partager son message : "Va dans la forêt, arbres, pierres, sources t'enseigneront ce que tu ne pourrais pas apprendre des maîtres".
Les molosses de grès rose nous invitent à les découvrir...
Et toujours le château du Waldeck !
Nous déjeunons à l'abri de l'Abricot.
Au menu : Omelette aux Schupfnudeln parfumée à l'ail des ours...
Les teintes sont plus contrastées sous la pluie !
Erosion en nid d'abeille.
Une autre forme d'érosion...
Un jour, tout redeviendra sable...
Et celui-ci a un gros nez !
Nous sommes au pays de Hanau ...
Publié par Guy
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Rochers
3 avril 2016
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Le vent souffle dans les forêts de la Comtesse et de Saussenrupt. Les grands pins grincent et leur miaulement fait penser à un cri animal. Parfois, une branche morte cède... Le gibier se cache dans les rochers, bien à l'abri. Il n'en sortira qu'à la nuit tombée.
Sur le grand chemin d'Allemagne, une vieille voie romaine en fait, je ne rencontre pas âme qui vive. Les rochers, eux, sont toujours là, qu'il vente ou qu'il neige. Des rochers aux formes étranges façonnés longuement par les éléments, une érosion lente, inexorable, irréversible.
Je retrouve mes endroits préférés comme les petit et grand Rougimont, creusés de part en part de couloirs et d'arcades. Un peu à l'écart, trois sentinelles veillent depuis des lustres au sommet d'une forêt sauvage.
Un dieu tout droit sorti des textes d'Eddas est même passé par là. Un dieu guerrier, le plus fort de tous. Il possède un char tiré par deux boucs et est armé d'un marteau avec lequel il crée la foudre et les éclairs. Dans la mythologie nordique, ce dieu s'appelle THOR...
Carte IGN : 3616 OT
Toute la randonné se déroule dans des forêts privées. Nous, les randonneurs, y sommes juste tolérés. Encore plus que d'habitude, soyons discrets et restons vigilants.
Un chemin forestier qui appelle à la randonnée...
Les grès ensoleillé du petit Rougimont.
Frêle pilier au petit Rougimont.
On les distingue mieux sous cet angle !
Les pavages de la voie romaine.
Le grès à galets au grand Rougimont.
Aujourd'hui, je dois me réfugier à l'abri du vent pour déjeuner !
Tiens, la maison forestière du Gros Chêne s'offre une cure de jouvence !
Après on s'étonne quand les randonneurs s'égarent !
La roche des Fées était aussi appelée roche des Feux.
Quittons le monde des mortels...
Franchissons le purgatoire par une vieille passerelle...
Dans le trou de la serrure...
Publié par Guy
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Rochers
24 mars 2016
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Le Maimont est un sommet frontalier qui s'est fait connaître pendant la seconde guerre mondiale. La crête était tenue par une section de soldats Français lorsque, le 13 mai 1940, un lundi de Pentecôte, des soldats de la Wehrmacht prirent les Français en tenaille. Ce n'est qu'au bout de 15 heures de combat que la position tomba aux mains de l'ennemi. Aujourd'hui, la Friedenskreuz, une croix de la Paix, trône sur un rocher, scellant l'amitié entre les deux pays.
De nombreux rochers forment la ligne de crête. Malgré leur importance, ils ne figurent pas sur la carte. On y trouve également de belles bornes-frontière taillées directement dans la roche. Un peu plus loin, se dresse une vieille forteresse médiévale. Ce sont les Batzendorf qui l'ont élevé durant la période trouble du Grand interrègne (entre 1250 et 1273). C'est un château aux dimensions modestes qui sera néanmoins convoité par les Fleckenstein. Ainsi, en 1347, Henri de Fleckenstein déloge Anselm de Blumenstein (qui a pris le nom du château suivant la coutume de l'époque). Deux siècle plus tard, la place sera prise et pillée par les Rustauds en l'an 1525. Au XVIIème siècle, elle servira de refuge aux habitants d'Obersteinbach durant la terrible Guerre de Trente Ans...
Carte IGN : 3814 ET
Le Klingelfels doit son nom à une légende : certains prétendent entendre un tintement de clochettes à ce rocher ! Jadis, la frontière passait à ses pieds, source de fréquents conflits. Les âmes des belligérants de l'époque s'y retrouvent périodiquement pour une rencontre amicale où revivent les souvenirs des batailles. Parfois même, quand le vent violent crée une ambiance guerrière, on entend le bruit des épées sur les armures, mais le bruit est si lointain qu'il ressemble maintenant à celui d'une clochette !
On raconte aussi que les oreilles des bucherons qui rentraient de leur travail plus tard que d'habitude, après une soirée bien arrosée, sifflaient lorsqu'ils passaient devant ce rocher. A cause des remontrances qui les attendaient, qu'ils connaissaient par coeur et entendaient déjà en arrivant au Klingelfels. A moins qu'elles parvenaient jusque là... quand le vent soufflait fort et dans la bonne direction !
Une croix de Malte sur le Klingelfels.
Les Allemands appellent ce rocher "la Keltische Opferschale", la pierre à sacrifices des Celtes...
L'Opferschale du Maimont.
Une curieuse gravure sur un autre rocher au sommet du Maimont.
Rouleau de barbelé de la dernière guerre...
La Friendenskreuz au bout de la crête.
Vue sur Schönau en Allemagne.
Abri sous roche avec éboulis très anciens.
La borne-frontière n°10. Elle porte la date de 1826. Le B signifie BAYERN (à cette époque, le Palatinat faisait partie de la Bavière). En face du B se trouve un F dans un cartouche plus bas que les autres caractères. En fait, il y avait là un E pour ELSASS. Après 1870, le F d'origine a été transformé en E. Celui-ci a de nouveau été modifié en F lorsque l'Alsace est redevenue française !
A gauche de la borne, on devine encore le blason des Deux-Ponts. Par contre, à droite, le blason des Sickingen a été complètement martelé.
Un rocher sans nom sur la crête franco-allemande.
Le vieux vaisseau de guerre présente son étrave encore menaçante...
Une salle troglodyte du Blumenstein.
Il y avait ici une roue à écureuil mue par un ou deux hommes. Elle permettait de hisser de lourdes charges vers les parties supérieures du château.
Des gravures au Blumenstein, dont une fleur de lys.
Et il y a même des polissoirs !
Publié par Guy
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Rochers
4 mars 2016
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Au col séparant le petit et le grand Wintersberg, le buste d'une étrange jeune fille est taillé dans un rocher. Depuis quand le belle Liese est-elle figée là ? Nul le sait ! Ses cheveux coupés au carré rappellent une divinité égyptienne. Une légende prétend qu'un légionnaire de l'empereur Jules César stationné en Egypte, épousa une fille du Nil. Ils eurent une fille, Isis, qui tomba à son tour amoureuse d'un jeune homme qu'elle suivit par delà les mers jusqu'en Alsace. Le mal du pays fut cependant plus fort que l'amour, et, Isis retourna en Egypte. Le jeune homme, éperdu de tristesse, sculpte sa belle dans un bloc de grès pour ne jamais l'oublier...
Au Sud du Grand Wintersberg se dresse l'éperon du Ziegenberg. Un camp celtique y fut établi. Tout ce qu'il en reste est un mur d'enceinte monté en pierres sèches. A l'entrée du camp, des bassins sont pour la plupart brisés. Ont-ils servi lors de cultes ? On retrouve aussi quelques signes en forme de cercle taillés sur des rochers. Comment peut-on les interpréter ? La forêt détient encore tant de mystères...
Carte IGN : 3714 ET
La tour panoramique du Grand Wintersberg est la plus haute d'Alsace.
Le soleil d'hiver a du mal à percer !
La mousse recouvre les pierres du camp celtique.
Un étrange signe sur un bloc de grès.
Le mercure ne parviendra pas à grimper dans le positif...
Un petit conifère est né du minéral !
Un banc taillé dans un rocher en bordure de sentier.
Un gros monolithe en forme de table.
Qu'il est bon de lézarder au soleil !
Quelques pierres empilées forment un abri fort utile en cas de vent. J'y ai déjà pris mon repas...
La même table que tout à l'heure, sous le soleil cette fois-ci.
Encore un rocher portant un signe circulaire...
Il est temps de prendre un bon repas chaud !
Liese, la gardienne du col.
Publié par Guy
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Rochers
10 janvier 2016
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Non, il n'y avait pas de neige en ce jour de Noël, les températures étaient même plutôt clémentes, mais là, je ne vous apprends rien car tout le monde s'en est étonné. Le ciel bleu arrachait bien volontiers de la table les randonneurs qui voulaient se ressourcer et profiter du soleil entre deux banquets. Rien de tel qu'un peu d'exercice pour dégourdir les articulations et pourquoi pas, un peu d'escalade (léger tout de même...) au rocher du Muhlberg situé pas loin du village d'Obersteigen.
En montant vers le Himberfels (rochers des Framboises), on tombe sur deux sapins décorés de boules de Noël. Au sommet du rocher, il y a même une petite crèche très discrète. N'est ce pas là le plus beau des cadeaux ?
Quelques voitures sont garées au col de la Schleif, toutes immatriculées dans des départements situés à plus de 500 kilomètres d'ici. On vient de loin pour randonner dans nos belles Vosges ! Nous faisons un saut à la croix du Hengster Sepp avant d'entamer la descente vers Obersteigen par le sentier du Grand Tétras. Ce n'était pas vraiment un temps d'hiver mais ce n'est certainement pas pour déplaire aux randonneurs...
Carte IGN : 3715 OT
Itinéraire : Obersteigen - Muhlberg - Himberfels - Eichelkopf - Col de la Schleif - Backofenfelsen - Croix du Rosskopf - la Schleif - Obersteigen.
Le rocher d'escalade du Muhlberg.
D'abord un petit échauffement..
Le rocher lisse est vaincu... à quatre pattes !
La paroi d'escalade du Muhlberg.
On jouit d'une belle vue sur Obersteigen et ses environs.
Une sapinière sur le GR 532
Le rocher des Framboises.
La petite crèche du Himberfels passe presque inaperçue !
L'abri pour randonneurs au col de la Schleif.
Jolie vue sur le plateau lorrain et le rocher de Dabo depuis les Backofenfelsen..
Juste à côté de la grotte des Cads se trouve la croix du Rosskopf.
Sur le sentier balisé triangle jaune en direction du gîte du grand Tétras.
Le village d'Engenthal-le-Bas se blottit au creux du vallon.
La chapelle romane de Sainte Marie de l'Assomption à Obersteigen.
Le soleil se couche tôt en cette journée de Noël...
Publié par guy
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Rochers
17 décembre 2015
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Le Taennchel est l'une des montagnes les plus emblématiques d'Alsace. Une montagne chargée d'histoires, de mystères et de spiritualité. C'est un haut lieu des Vosges sur le plan énergétique. Les rochers aux formes étranges du Taennchel ont de tous temps fasciné les hommes. Ils leur ont donné des noms d'animaux ou de personnages imaginaires. Des tribus celtes comme les Médiomatriques et les Triboques se retrouvaient autour de ces rochers lors des solstices et des équinoxes ou lors des pleines lunes du mois de mai, le mois de la fécondité.
Il y a cinq chemins d'accès pour atteindre la crête sommitale. Sur chacun de ces cinq chemins se trouve un point d'eau ou une source. Cette eau servait aux hommes à se laver les yeux et les oreilles afin de mieux voir et mieux entendre les cultes et rituels auxquels ils allaient participer. Des portes invisibles ont été activées pour faire comprendre que tout un chacun ne pouvait pénétrer dans ces lieux sacrés...
Carte IGN : 3717 ET
Un rocher vraiment étrange, le rocher des Reptiles !
Vue sur la vallée de Lièpvre.
L'abri de Kutzig Buech...
Et son visage sculpté dans le bois.
Bizarrement, aucune mousse ne pousse sur ce rocher à bassin !
Ce rocher-borne se trouve en bordure d'un sentier. La grande croix date de l'abornement de 1538. La petite croix a été gravée en 1357 lorsque les seigneurs de Ribeaupierre sont devenus propriétaires d'une partie du Taennchel.
Menhir, en gaelique veut dire "Homme dressé"...
Une vue sur le Haut Koenigsbourg.
Un abri sous-roche en dessous du rocher des Géants.
Le rocher des Géants avec ses nombreuses cupules.
Celui-là, c'est le rocher des Cordonnier. Il est en forme d'enclume.
Encore un bassin dans une roche.
Le mur païen du Taennchel ne servait pas à la protection mais plutôt à canaliser l'énergie tellurique d'un rocher à l'autre...
Spitzenfels ou rocher Pointu (encore appelé roche Aigue).
Ici, on a le rocher-abri.
Une belle croix trilobée ornée de croix de la vie.
Notre Dame des bois, le vieux chêne de Thannenkirch.
Publié par Guy
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